Je vais être dur avec vous, parce que je vous aime bien (cela dit je n’ais pas lu le présent article, et pour cause). Je trouve que vous gachez vos aptitudes, j’ai parcouru un peu vos textes, ça et là, et il me tarde de lire sous votre plume quelque chose qui soit à la hauteur de votre talent !
Imhotep tapant sur ce monsieur (son nom m’importe peu), c’est un véritable gâchis, et pour tout vous dire, je trouve qu’à cet exercice, vous vous salissez. Les liens de haine n’en restent pas moins des liens, et qui s’attarde à mattraquer une bouse ne peut s’en tirer sans tâches.
C’est d’autant plus grave en ce qui vous concerne. Votre plume qui entre nous m’enchante ( vous allez vite comprendre que m’a remarque est in fine très égoïste), pourrait sans doute vous amenez vers de très beaux horizons, pour peu que vous vous décidiez ENFIN, à l’utiliser pour faire fleurir du beau, plutôt que de la laisser trainer dans la fange, pour nous en dépeindre (certes avec subtilité), la nauséabonde odeur et la sombre vanité.
Je ne sais si vous excuserez la franchise qui m’invite à vous écrire ces quelques mots. Pour faire court, vous avez trop d’esprit pour vous contentez de le galvauder sur de si pitoyables sujets. Votre verve mer ravis, mais pas au point de me laisser conduire trop souvent où la bassesse de vos sujets nous oblige à vous suivre.
Je sais (oui, je ne vous l’ais pas dit, je suis prophète à mes heures !) qu’un jour, un sujet plus lumineux attirera votre attention, et que votre plume, trempée dans sa lumière subtile, vous conduira vers une noblesse qui sera pour votre esprit comme le Graal tant convoité.
Du magnifique ouvrage qui en résultera, je serais, votre premier lecteur.
« Nicolas le petit » est malin et rusé, ce qui brille en lui c’est une déformation de son intelligence qui, prise au piège de sa vanité, fait rimer « pouvoir » avec « Gloire » et « Histoire », mais une Gloire et une Histoire toute personnelle, qui n’incarnent pas un atome de ce qui « fait la France ».
« Abus de Pouvoir » le titre sonne déjà très juste. Quand celui qui devrait être le premier serviteur de la france en devient le premier fossoyeur, alors « La France » trouvera toujours parmis ces enfants, quelques « François » plus ou moins inspirés pour faire entendre sa voix.
François Bayrou à une dignité que l’autre n’a plus, à vendu, ou n’a jamais eu...