Cet article, sous prétexte de dénouer l’écheveau des interprétations des évènements du 11 septembre, est un embrouillamini qui ajoute de la confusion à de la confusion.
Je ne sais lesquels des théoriciens complotistes (car dans les deux camps, ce sont en effet des complots qui sont brandis comme principes explicateurs) ont raison. Il me semble cependant utile de rappeler quelques faits :
1) Remettre en cause les vérités officielles, c’est faire preuve d’esprit critique. Et ce n’est pas Galilée qui me démentira.
2) Le mensonge éhonté des armes de destruction massive pour justifier l’entrée en guerre contre l’Irak décrédibilise l’administration Bush dans ses explications du 11 septembre. Comment croire sur un point A un gouvernement qui a menti effrontément sur un point B, d’autant que ce point B s’origine directement dans ce point A ?
3) Nous trouvons devant un camp constitué de fieffés menteurs. Et en face, un autre camp qui n’a à proposer qu’un faisceau de présomptions.
Le rappel de ces faits ne me permet pas de me faire une opinion, Mais de douter, ça, oui !
Aimable, parce qu’il témoigne du droit de tous à l’expression sur Agoravox, site démocratique, ouvert, tolérant.
Tolérant même à la connerie. Car cet encensement d’Alain Finkielkraut est passablement grotesque.
Finkielkraut, comme ses pairs Glucksman ou Henri-Lévy, est un philosophe pour ménagères de moins de 50 ans, créature médiatique d’une société du spectacle soucieuse d’offrir à un public instrumentalisé quelques références "intellectuelles", gladiateurs du cirque médiatique, suscitant des débats insignifiants ou illusoires, et détournant ainsi l’auditoire de toute remise en cause du spectacle du marché et du marché du spectacle.