Imhotep, c’est triste à voir : vous etes d’autant plus peremptoire que vous ne connaissez pas votre sujet. Lisez les ouvrages d’histoire sur la génèse de l’écologie politique et sur ses fondements (notamment la critique du productivisme et de la croissance qui concerne aussi la gauche) et nous pourrons avoir un débat. Pour l’instant vous ne faites que reproduire des sottises de comptoir et des rancœurs partisanes. Le genre de propos qu’on rencontre partout sur le net. Ça n’a pas beaucoup d’intérêt.
Mais c’est vous qui “attaquez violemment en premier” par votre article, et de surcroît dans un domaine que visiblement vous connaissez très mal ! Ne vous étonnez pas qu’il y ait des réactions. Décidément ça a l’air confus dans votre esprit sur cette question. Vous etes arc-bouté sur votre vision d’une écologie politique forcément trompeuse puisque passant alliances avec la gauche. Dépit amoureux ? Une piste : vous interroger sur les raisons de fond de ces alliances qui amènent les écolos plutot à gauche qu’à droite, meme quand ils ne sont pas de gauche (par exemple le parcours de lepage, ou de waechter élu sur une liste fusionnée avec le ps). Mais il vous faudra laisser de coté les affects et les a-priori. Bon courage.
à imhotep. 1. je ne confonds aucunement EE et ses électeurs et rien dans mon message ne va dans ce sens. Vous ne voyez rien de commun entre DCB, Bové et Joly, c’est votre droit. Une bonne partie de ce qu’ils ont en commun figure pourtant dans le programme européen soumis aux électeurs. Si leur incompatibilité était aussi criante ils n’auraient peut etre pas été élus.
2. Encore un procès d’intention non fondé. Bien sûr que l’écologie politique, EE et les verts ne sont pas assimilables à une seule entité, qui a dit le contraire ?
3. A titre d’exemple, je vais citer une de vos affirmations : “Ce que nous apprend cette lettre de Duflot c’est que les verts dont elle parle sont en réalité des militants d’une gauche dure qui se sont parés des atours de l’écologie pour arriver à leurs fins”. Là on est en pleine désinformation. Pendant des années les verts ont été moqués par ce que vous appelez la “gauche dure”, ce n’était pas toujours une bonne idée d’y adhérer pour sa carrière personnelle (croyez moi sur parole) et y rester montre plutot de l’abnégation que de l’opportunisme. On retrouve ici la théorie du complot écolo. Ceux qui ne comprennent pas très bien l’écologie politique tout en se sentant tout de même concernés développent parfois ce syndrome : ces écologistes pour qui je ne vote pas ne peuvent pas etre vraiment écologistes.
Je n’ai pas de problème à discuter avec des gens qui s’opposent à la vision écolo. Là où c’est plus difficile, c’est quand ils font comme vous : commencer par renvoyer du mouvement qu’on critique une image mensongère. Attaquez vous aux propositions des écolos pour ce qu’elles sont, au partage du travail, à l’éco-conversion, au recours aux énergies douces, au droit de vote des étrangers, aux politiques urbaines vertes, etc. Mais si vous continuez à inventer ou même à nier ce mouvement pour pouvoir vous y opposer, cela tendrait à montrer que vous manquez de véritables arguments, et d’autre part que vous allez continuer à écrire de mauvais articles.
PS : ne m’en veuillez pas de cet assaut critique. Il se trouve que je suis de près le mouvement écolo depuis plus de trente ans. J’en connais donc aussi les turpitudes. Mais en politique comme ailleurs, pour avoir une discussion féconde, il faut commencer par reconnaître l’autre pour ce qu’il est.
Désolé imothep, mais votre article est un impressionnant fourre-tout d’approximations et de contre-vérités.
Écrire sur un mouvement politique n’est pas facile, raison de plus pour se documenter avant et ne pas se laisser aller à ses humeurs. On peut désapprouver le positionnement d’EE, mais ce n’est pas une raison pour affirmer qu’il est mensonger.
Le mouvement écolo a une histoire. Il rassemble des personnes d’horizons divers mais s’il les rassemble, c’est qu’il y a à un moment ou à un autre des choses en commun. Depuis l’origine il perturbe le rapport traditionnel droite-gauche et le rend plus complexe, obligeant à s’interroger sur sa validité. pour autant il ne s’en affranchit pas, et écrire que l’écologie n’est pas de gauche est aussi réducteur que supposer qu’elle n’en constitue qu’une des tendances.
Imothep il vous faut vous débarrasser des clichés minables (du type verts-pastèques que j’ai entendu pour la 1ere fois dans la bouche de lepen lors des européennes de 1989), et vous intéresser à cette complexité si vous voulez écrire des articles pertinents sur le sujet.
CD donne dans sa lettre une filiation historique qu’on peut trouver un peu succinte (c’est mon cas), mais il n’y a pas de contradiction avec le vote actuel pour EE : oui, il y a des personnes de droite et des centristes qui votent écolo, ce n’est pas nouveau, je l’avais constaté il y a quinze ans quand j’étais en campagne électorale pour les verts, cela s’explique très bien et n’a rien d’une imposture. Et oui, il y a un rapport privilégié et conflictuel de l’écologie avec les gauches qui s’explique par différents aspects historiques et programmatiques, le principal étant que l’écologie politique ne se limite pas à la gestion raisonnée du milieu naturel, ce que croient beaucoup d’”écolos de droite”. Ceux-ci déplorent à longueur de forum que l’écologie penche à gauche sans même essayer d’analyser les échecs historiques de l’écologie de droite (lalonde, waechter, lepage, borloo) alors qu’il faudrait commencer par là, non ?
PS : les erreurs de votre article sont trop nombreuses pour etre relevées. mais pour info, ni mélenchon, ni buffet, ni besancenot ne sont libertaires ni autogestionnaires.