"Un système composé d’individus libres vivant dans des États réduits,
presque transparents qui ne se s’immisceraient ni dans de la vie des
gens ni dans leur poches."
Cher Lucilio, je vous trouve encore plus utopiste que Besancenot, avez vous vu dans le monde un Etat quasi inexistant ? Ca n’existe pas, même votre patrie de cœur, les Etats-Unis en sont très loins, avec le Patriot Act pour l’aspect dettes publiques, et des dettes publiques dignes des notres (dues à la fois aux guerres et aux baisses d’impôts).
En gros, vous voudriez nous livrer, non plus au pouvoir d’un Etat élu au moins démocratiquement, mais à celui de la main invisible du marché. Quand l’Etat n’existera plus, qui dominera ? le patron, le marchand, les actionnaires. On a décapité quelques tyrans pour se débarasser du féodalisme, et vous voulez nous y mener.
Pour finir, je fais partie d’une catégorie des plus portées sur le libéralisme et qui se plaint la bouche pleine des impôts et veut toujours plus sur sa fiche de paie. Si j’en suis là, à contredire vos chimères libérales, c’est que j’ai eu la chance de naitre français, et non américain. Je suis fils d’ouvrier, et comment aurais je pu étudier dans un grande école sans l’Etat providence pour fournir les résidences universitaires et autres bourses, sans oublier les frais de scolarité gratuis ? Dans votre rêve néo-libéral, je serais maintenant au chômage avec le bac en attendant la RMI, ou bien à balayer chez Mc Do.
Non, il faut le laisser s’enfoncer de lui même : - à force on se lasse, et à moins d’être maso, on se laisse pas lapider en publi très longtemps - un jour ses pitreries ne me feront même plus rire, ni personne d’autre - et pour preuve de mes dires, il va replier ce messsage
Bravo Lucilio, le lobby des marchands de mort vous est très reconnaissant :->, vous aurez dix actions Monsanto pour ce coup d’éclat. Votre prochain ordre de mission est de montrer les bienfaits écologique de la fuite de pétrole dans le Golfe du Mexique.
Plus sérieusement, Lucilio ferait mieux d’écrire sur Brave Patrie, où les provocations de ce genre font plus rire que vomir.