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Eleuthera

Eleuthera

Je suis une femme, j’ai 49 ans.
Quelques diplômes (si peu pour la France...) mais du travail, de l’ambition et de l’énergie.
Et toujours l’envie de savoir, d’apprendre, de construire et de vivre.
Je vous lis, je vous relis, je vous comprends ou non parfois. Alors là, j’ai mon Homme qui intervient, il m’explique, m’éclaire ; j’acquiesce ou je désapprouve et le débat commence...

Tableau de bord

  • Premier article le 05/09/2008
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Derniers commentaires



  • Eleuthera Eleuthera 17 août 2009 22:40

    « Retour de manivelle... »

    Votre peuple aurait-il alors l’esprit de vengeance ? Damned !



  • Eleuthera Eleuthera 17 août 2009 21:28

    Une inconditionnelle qui n’aime pas l’Amérique mais qui l’adore. L’Amérique, oui, ce nom là parce que vous avez tous compris que Candide parlait bien des Etats-Unis d’Amérique...

    Je vis aussi en Amérique et je partage l’avis de Candide. Certes, il en fait un pays idyllique mais combien parmi vous, je parle aux détracteurs et à ceux qui n’aiment pas l’Amérique, se sont posés au moins une fois sur le sol outre Atlantique ? Combien ont visité d’autres villes que New York, Los Angeles, Miami ou San Francisco, ont fait autre chose que des déplacements professionnels à Chicago, Seattle ou Detroit ou bien sont partis en vacances en suivant bien le guide ou en visitant les parcs nationaux sans sortir des sentiers battus ?

    J’ai plus de 35 états à mon actif, j’ai visité l’Amérique profonde. J’ai vu la misère (telle que la décrit « Curieux ») et j’ai vu aussi le luxe. J’ai surtout rencontré des gens souriants, serviables, respectueux et non agressifs, prêts à rendre service, libres dans leurs mouvements et dans leurs pensées, non manipulés par la presse ou le gouvernement.

    Je vois un peuple responsable, pragmatique, réactif, travailleur, entreprenant. Je vois des gens rebondir face à la crise (autour de moi, des personnes reprennent l’école, se cultivent en attendant que cela aille mieux et qu’ils puissent reprendre une activité). Certaines écoles ferment ? Les professeurs (ils n’ont pas la garantie de l’emploi, eux…) font autre chose en attendant que ça aille mieux. Les gens n’ont pas qu’une seule activité. Ils sont autorisés à avoir plusieurs emplois, c’est beaucoup plus facile qu’en France. Ils savent se gérer. Ils n’attendent pas après les indemnités pour réagir. Je vois des hommes de plus de 50 ans qui travaillent, des femmes de 45 ans qui ne retrouvent rapidement du travail (c’est comme ça en France aujourd’hui ???).

    Ils ont la protection sociale qu’ils ont payée et payent encore pour ça.

    Je vois des gens qui luttent contre les décisions gouvernementales, qui s’associent, qui se serrent les coudes et se donnent la main. Je vois des grévistes (pas des manifestants d’une journée en dehors des vacances…). Je vois des gens solidaires.

    Je vois l’essence baisser ou augmenter en fonction du marcher pétrolier. Je vois des écoles irréprochables pour étudier (structures entretenues et moyens à disposition incomparables avec la France, avec des parkings adaptés).

    Les biens et les services ? Encore rien à voir avec la France…

    Je vois des routes parfaitement bien entretenues. Je vois la Police prête à aider et pas seulement à verbaliser. Des radars ? Oui, il y en a mais nous sommes prévenus longtemps à l’avance et à de nombreuses reprises (la limitation n’est pas réduite à l’emplacement de ces radars…). Pour payer les contraventions, il y a différentes possibilités…

    J’ai aussi rencontré des gens qui vivent en Amérique et qui la critique. Lorsque je leur ai demandé s’ils envisageaient de rentrer dans leur pays, j’ai été stupéfaite par leur réponse : « Non, sûrement pas… » Où est le « blème » ?...

    Rien n’est tout blanc ou tout noir (quoi que...) à quelqu’endroit de la planète qu’il soit, mais n’a-t-on pas le droit de faire partager ses choix sans soulever un vent de protestations souvent dirigé par les esprits manipulateurs comme on le fait si bien en France ?

    Finalement, dans tous vos propos, je reconnais bien l’esprit français, à tout le temps critiquer et penser avoir toujours raison sans l’ombre d’un doute.

    Je pense que Candide parle de ce qu’il connait sans faire un amalgame comme la plupart d’entre vous le fait et le prouve par vos réactions sur cet article.

    Une autre française qui vit en Amérique…

     



  • Eleuthera Eleuthera 26 janvier 2009 03:24

    A Vinvin,

    Merci pour l’éloge que vous faites de mon article si ardemment critiqué mais ne venons-nous pas sur ce site pour échanger nos impressions, nos avis, nos doutes et nos certitudes ?
    Nous avons en effet des points communs non seulement dans ce que nous pensons mais aussi dans nos projets (sans compter que je suis Bagnolaise de naissance !).
    La différence c’est que me concernant, je les ai réalisés : je vis aujourd’hui aux Etats Unis (c’est très drôle car lorsque j’ai écrit cet article, j’avais envie de quitter la France mais je ne savais pas que trois mois après, ce serait fait).
    Aujourd’hui, je suis une "Alien"...
    Sur un continent propre, sans tag avec des gens respectueux, courtois, calmes, sereins. Avec des routes sans radar, des freeways (routes gratuites plus grandes que nos autoroutes françaises à péage), sans mandicité, une essence trois fois moins chère, des prestations de service hors du commun (des gens à l’heure, bosseurs, des prix raisonnables ou l’arnaque n’est pas à tous les coins de rue... Et j’en passe).
    Je ne peux que vous dire : osez !
    Bonne continuation



  • Eleuthera Eleuthera 7 septembre 2008 01:30
    Bonjour à tous,
    Je n’ai pas disparu, j’étais dans un avion (tiens ! un autre transport en commun…)
    Avez-vous remarqué qu’il s’agit d’un témoignage ?
    Dans tous les cas, quelles que soient vos réactions et vos avis que je respecte, j’ai été extrêmement étonnée (à mon arrivée sur le continent américain…) de constater l’intérêt porté à mon récit du fait de vos réponses.
    Je reprends quelques points qui m’ont interpellée dans vos commentaires :
    Pour certains, vous n’avez rien compris. Je ne suis pas raciste, encore moins xénophobe. Je n’ai ni mépris ni quoi que ce soit envers les gens de couleur. Je suis de ceux et de celles qui les respectent. Ils sont des êtres humains à part entière avec, tout comme moi, des qualités et des défauts. Dois-je justifier mon NON racisme ? Et bien voici :
    Lorsque j’étais enfant, mes parents logeaient des étudiants (français et étrangers) qui poursuivaient leurs études dans ma région. J’en garde d’excellents souvenirs, notamment d’un vietnamien dont la famille venait souvent en France voir leur fils. C’était dans la fin des années soixante. Que de bons moments... Ensuite, un de mes beaux frères est maghrébin ; marié depuis plus de 30 ans avec ma sœur, il est aujourd’hui retraité après avoir été employé d’usine… De plus mes deux Grands Amis sont respectivement congolais et chinois…
    Je vais vous poser une question : pourquoi traiter chaque fois de racistes les gens qui parlent des étrangers ?
    Je vous ai parlé du sud de la France parce que cela m’est arrivé ici mais je pense la même chose pour Paris et les autres régions françaises que je parcours.
    Avec mon texte, je n’ai rien fait d’autre que constater. Constater quoi ?
    - Que la France se dégrade. Pas seulement sur le plan économique mais aussi à la vue de notre paysage environnemental. Cela ne vous gène donc pas de voir cette dégradation ? Ou bien vous ne la voyez plus parce qu’elle vous est devenue trop habituelle. Et je ne mets surtout pas en cause les étrangers et/ou les immigrés !
    - Que les politiques s’occupent, en effet, plus de leurs propres intérêts que de celui de la France et de ses habitants.
    - Que les gens sont irresponsables, irrespectueux (il n’y a qu’à lire certains des commentaires…) et égoïstes. Sans compter qu’ils oublient vite.
    Ronchonnaire, vous interprétez mes propos et surtout vous les dénaturez (je n’ai pas écrit qu’on était plus chez nous et encore moins employé le terme de « nègres »).
    Enfin, je n’ai d’intérêt pour aucun parti. Je ne prône que la liberté et la responsabilité de chacun (politiques et population confondus).

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