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Eleve d’un jour...

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  • Eleve d’un jour... 4 novembre 2009 17:53

    Bonjour,

    Juste un petit mot pour saluer mon prof d’il y a bien longtemps (en 3ème en 1989, je crois ?). Et je confirme, nous nous sommes bien régalé.

    Si je me permet un point personnel, je n’ai jamais été en L et je n’aurais jamais pu.
    Ce prof m’a plutôt récupéré en grave difficulté scolaire (2ème redoublement au collège), jamais eu plus de 5 ou 6 en français. Autant dire que le français n’était pas ma tasse de thé.

    Sur l’orthographe, même s’il a essayé, j’ai peur (et mon message le montre certainement) qu’il n’a pu faire de miracle. Mais il m’a transformé au moins sur 2 points fondamentaux :

    1/ L’image que j’avais du Français et son approche.
    Avant le Français, c’était pour moi, difficultées et souffrances (incapacité d’être lu quand on écrit, 0 en orthographe systèmatique). Caché par ses problèmes, je n’avais jamais perçu que j’adorais lire, que c’était pour moi à la fois une source d’émotion et de connaissances importantes. Même si je suis nul pour écrire, j’étais très sensible à la qualité et au style de l’écrivain. On peut être un très bon gastronome et un piêtre cuisinier. Combien de vous aime l’Opéra et chante comme une casserole ?

    2/ La structuration de la Réfléxion
    « Ce qui se conçoit bien... », si Descartes avait parfaitement raison, on a souvent oublier le reste de son ouvrage, où il exprime que la structuration de la pensée permet d’ordonner les idées, donc de mieux les comprendre. Savoir structurer, hierachiser l’information a été certainement ce qui m’a fait progresser le plus dans ma scolarité. Merci !!!

    3/ le controle de l’information
    L’apprentissage du Français est tellement complexe que certains en oublient que la langue a une fonction, qu’elle porte des messages. Le cours de Paul est aussi basé sur le sens des mots et des idées. La façon dont ils sont mis en scene et surtout pourquoi.
    Comprendre la notion d’emetteur d’information avec ses objectfs -avoués et non avoués, sa partialité, ses méthodes, c’est ce donner les moyens de mieux comprendre l’information. Et aujourd’hui on met en garde les enfants contre les dangers d’internet ? Tout est dans son cours, le contrôle des sources, la démarche du doute, la recherche des motivation de l’émetteur...

    Voilà pour mon expérience personnelle, hier rebut de l’école (orientation cycle court systèmatique). Il m’a permit de voir un autre moi, plus sapiens que manuel (sur le français du moins). Je n’aurais jamais pu faire L, les fillières informatiques avaient tant besoin de recruter qu’elles ont été moins regardantes.

    Aujourd’hui, j’ai un poste plus que correct dans une grande société de conseil qui ne recrute que des « grandes écoles », et je regrette souvent que mes collaborateurs n’est pas une formation plus littérraire, cela leur apporterait beaucoup. Le monde à l’envers ?

    Nicolas B



  • Eleve d’un jour... 4 novembre 2009 17:51

    Bonjour,

    Juste un petit mot pour saluer mon prof d’il y a bien longtemps (en 3ème en 1989, je crois ?). Et je confirme, nous nous sommes bien régalé.

    Si je me permet un point personnel, je n’ai jamais été en L et je n’aurais jamais pu.
    Ce prof m’a plutôt récupéré en grave difficulté scolaire (2ème redoublement au collège), jamais eu plus de 5 ou 6 en français. Autant dire que le français n’était pas ma tasse de thé.

    Sur l’orthographe, même s’il a essayé, j’ai peur (et mon message le montre certainement) qu’il n’a pu faire de miracle. Mais il m’a transformé au moins sur 2 points fondamentaux :

    1/ L’image que j’avais du Français et son approche.
    Avant le Français, c’était pour moi, difficultées et souffrances (incapacité d’être lu quand on écrit, 0 en orthographe systèmatique). Caché par ses problèmes, je n’avais jamais perçu que j’adorais lire, que c’était pour moi à la fois une source d’émotion et de connaissances importantes. Même si je suis nul pour écrire, j’étais très sensible à la qualité et au style de l’écrivain. On peut être un très bon gastronome et un piêtre cuisinier. Combien de vous aime l’Opéra et chante comme une casserole ?

    2/ La structuration de la Réfléxion
    « Ce qui se conçoit bien... », si Descartes avait parfaitement raison, on a souvent oublier le reste de son ouvrage, où il exprime que la structuration de la pensée permet d’ordonner les idées, donc de mieux les comprendre. Savoir structurer, hierachiser l’information a été certainement ce qui m’a fait progresser le plus dans ma scolarité. Merci !!!

    3/ le controle de l’information
    L’apprentissage du Français est tellement complexe que certains en oublient que la langue a une fonction, qu’elle porte des messages. Le cours de Paul est aussi basé sur le sens des mots et des idées. La façon dont ils sont mis en scene et surtout pourquoi.
    Comprendre la notion d’emetteur d’information avec ses objectfs -avoués et non avoués, sa partialité, ses méthodes, c’est ce donner les moyens de mieux comprendre l’information. Et aujourd’hui on met en garde les enfants contre les dangers d’internet ? Tout est dans son cours, le contrôle des sources, la démarche du doute, la recherche des motivation de l’émetteur...

    Voilà pour mon expérience personnelle, hier rebut de l’école (orientation cycle court systèmatique). Il m’a permit de voir un autre moi, plus sapiens que manuel (sur le français du moins). Je n’aurais jamais pu faire L, les fillières informatiques avaient tant besoin de recruter qu’elles ont été moins regardantes.

    Aujourd’hui, j’ai un poste plus que correct dans une grande société de conseil qui ne recrute que des « grandes écoles », et je regrette souvent que mes collaborateurs n’est pas une formation plus littérraire, cela leur apporterait beaucoup. Le monde à l’envers ?



  • Eleve d’un jour... 28 août 2007 14:19

    Ce n’est pas le jeu qui est en cause, mais l’objectif de celui-ci.

    On soutient son équipe, selon quels critères ? La patrie d’appartenance ou à défaut sa ville d’appartenance ? Dans ce cas on ne peut qu’obtenir des réactions au mieux de chauvinisme, au pire de xenophobie.

    Certains pourraient penser qu’il s’agit d’un exutoire à la guerre, personnellement je pense que c’est plutôt une forme larvée de celle-ci, plus ou moins entretenu volontairement (encore un complot smiley) )

    A titre d’exemple, le passage à l’acte a été intéressant dans ce que l’on a appelé « la guerre du football » entre le Honduras et le Salvador.

    A titre de clin d’œil, je connaissais déjà votre passion pour le foot au travers d’un très bon film : « Coup de tête » de JJ Annaud. Un très bon sujet d’étude...


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