J’ai des doutes sur la possibilité de piloter un appareil dans les conditions qu’a rencontré le vol AF447. Je ne suis évidemment pas pilote, mais passionné par l’aviation et par la simulation de vol. (D’accord, ce n’est pas du réel, mais justement c’est plus.....simple....mais très proche.) Rattraper un décrochage depuis 30000 pieds : oui, encore que, on a vu des pilotes très expérimentés (instructeurs, voir pilotes d’essais) planter un avion en parfait état lors d’essais de décrochage en altitude par beau temps !! Là, il faisait nuit, l’avion présentait manifestement de gros problèmes techniques, le décrochage n’était pas « prévu » et l’avion traversait une zone de fortes turbulences. Finael écrit qu’ « un avion ne passe pas de 500 noeuds à moins de 200 en deux ou trois secondes » : je n’en suis pas certain non-plus. Un 747 d’Airfrance revenant d’Afrique du Sud a un jour traversé une zone orageuse tropicale en raison d’une panne de radar météo, et cet « incident » a arraché une télévision du plafond de la cabine (tuant une femme par la même occasion). Personne ne peut (pour le moment) dire pourquoi l’avion est tombé, mais la situation rencontrée par les pilotes a pu être extrêmement délicate. Pour moi, l’ensemble des pannes déjà évoquées, ajouté à la situation météorologique et à la nuit noire ont pu suffire à entraîner la catastrophe (même avec des pilotes talentueux). Pour le silence radio, imaginez téléphoner en voiture pendant une série de tonneaux avec un portable récalcitrant....).