« Assad a préféré sa survie politique a l’unité de son pays »
Peut-être, mais quelle était l’alternative et était-ce l’unité de son pays ? La rébellion initiale n’a jamais été un mouvement populaire majoritaire. Ce fut plutôt des événements tragiques locaux qui ont été exploités par DAESH et ses bailleurs de fonds afin de renverser le gouvernement syrien et d’installer sur la plus large partie du territoire un émirat grâce à l’apport de forces armées extérieures au pays.
Quelles que soient les erreurs de Bachar el Assad, il ne pouvait vouloir la partition de son pays par des forces étrangères.
Si 15% des électeurs ont été piégés, ils auraient pu cependant être alertés par un candidat ni de gauche, ni de droite, à gauche et à droite, bref partout et nulle part. Devant le congrès, ce candidat devenu Président discourt élégamment sur le pas grand chose et en même temps le presque rien.
C’est à son collaborateur de préciser qu’il ne pourra pas appliquer les promesses qui l’on fait élire. Bravo l’artiste !
L’ex ministre des finances nous fait donc croire que son programme se heurte à une réalité économique dont il avait parfaite connaissance.
Mais c’était bien là son projet personnel et politique : mettre en oeuvre la politique de ses commanditaires banquiers grâce à une arnaque démagogique d’un cynisme total.
Ceux qui s’attendaient à des allègements fiscaux (taxe d’habitation) en sont pour leurs frais et ceux qui croyaient voir augmenter leur pouvoir d’achat par des allègements de cotisation salariale recevront annuellement 250 euros de plus, même pas le prix d’un repas pour la caste de notre Président.
Ne parlons pas des frais dentaires, otiques et auditifs. Entre la vague promesse de Philippe et la finalisation du projet, le mur de la réalité économique aura providentiellement fait son oeuvre. Comme disait Mme Thatcher, il n’y apas d’alternative pour Monsieur Macron et surtout pour les « gens qui comptent » !
r @ fred Vous avez raison, il a été élu par 1/5ième des inscrits au premier tour des Présidentielles. C’est un minuscule Jupiter qui va imposer les pires mesures anti-sociales à la faveur de son escroquerie électorale.