Bonjour, Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il faudrait aussi mettre plus en avant des évènements axés sur bien plus de thématiques que sur des évènements à caractère uniquement festif. Le problème est que ce qui marche auprès de la majorité de la population de France continentale ce n’est pas ce qui concernerait des problématiques socio-économiques de l’outre-mer par exemple (preuve étant du désintérêt par exemple du texte sur le vie chère en outre-mer). En raison peut-être d’un passé et d’un cliché rattaché aux îles qui ne passent pas.On a découvert l’outre-mer par « l’ambiance des îles » (par exemple, avec la Compagnie créole) difficile aujourd’hui de tourner la page et de faire disparaître cet image. Il est vrai qu’il existe des rassemblements sur les questions ultramarines plus politiques ou plus économiques mais qui attirent moins les foules. Ce qui leur manque c’est la publicité. Les organismes de tourisme représentant chaque territoire d’outre-mer ne mettent pas vraiment les fonds pour les valoriser dans la mesure où les retombées économiques sont moins denses.On ne gagne rien sur de tels évènements dont l’objectif est l’expression de débats d’idées. Par ailleurs,je souhaitais souligner un autre point qui m’a toujours intrigué concernant cette nuit dite « de l’outre-mer ». Je ne veux pas critiquer qui que ce soit,mais j’ai toujours eu du mal à me dire comment cet évènement pouvait avoir la prétention de porter le titre « d’outre-mer » sachant que,comme vous le martelez d’ailleurs dans votre article : "le spectacle était à la hauteur des richesses du patrimoine musical de
la Caraïbe« , »la musique Caribéenne semble être à son apogée« , »Il est vrai
que les Antilles ont une réputation en matière de musique,
de tourisme et de culture qui n’est plus à faire ni à prouver. Mais
c’est tout ?« . Vous ajoutez même à l’outre-mer Haïti. Je me pose alors la question suivante : qu’est-il entendu par outre-mer alors ? Suis-je la seule à me demander si cette nuit de l’outre-mer n’est pas plus exactement une nuit des Caraïbes comme il en ressort de votre article ? Preuve étant : le même soir se déroulait dans une autre salle mythique de Paris »La Nuit de La Réunion". Comment cela est-il possible puisqu’il y avait déjà la nuit de l’outre-mer ? Problème de communication ? Ce qui serait déjà intéressant afin de former un réel poids ultramarin,serait qu’on commence vraiment par se mettre d’accord par ce que l’on entend par outre-mer (on peut toujours s’aider pour cela du site du ministère de l’outre-mer qui répertorie l’outre-mer français ou alors donner une définition plus vaste,je ne sais pas). D’autant plus que si l’on se focalise uniquement sur l’outre-mer français,il n’y a pas que Gwada,Martinique,Guyane,Réunion.C’est bien plus que ça,c’est aussi Mayotte,Saint-Pierre-et-Miquelon,Nouvelle-Calédonie,Polynésie française etc.Par conséquent,dans cette nuit de l’outre-mer,je trouve qu’il en manque beaucoup,des ultramarins...