Bonour, Sandro.
Comme je suis curieuse, j’ai lu votre petit texte.
Je ne suis pas une adepte de la brosse à reluire, donc si je vous dis que votre billet sur les femmes m’a fait fondre, c’est du sincère.
Merci.
Peut-être parce que, malgré tout, et en dehors des grenouilles de bénitier qui prétendent se soucier des autres entre deux génuflexions hypocrites (salut, madame Boutin, ça biche ?), peut-être, donc, parce qu’il reste un peu partout des gens de bonne volonté qui, eux, se soucient davantage de vous que de la taille du prochain écran plasma qui sera en soldes à la Fnac...
Le port de la blouse blanche a parfois (parfois seulement) l’effet d’une bonne giclée de cocaïne dans les naseaux : on se sent invincible et tout-puissant.
Je sais de quoi je parle, voilà douze ans que j’exerce, et j’ai travaillé dans plusieurs hôpitaux.
Le problème ne vient-il pas, en partie, de la formation des soignants (médicaux et paramédicaux), une formation extrêmement pointue et complexe, mais qui n’aborde presque pas la relation soignant-soigné et la place du malade ? Des infirmières et des toubibs débordés, stressés, et qui en plus n’ont pas toujours les "armes" relationnelles permettant d’établir une relation de confiance avec le patient...
"Prends garde de ne pas avoir, à l’égard des misanthropes, les sentiments que les misanthropes ont à l’égard des hommes", disait ce bon vieux Marc-Aurèle.
Ceci dit, c’est facile à dire et moins facile à faire, je vous le concède bien volontiers.