Très bon article qui a le mérite de montrer à un -20 ans comme moi-même la différence entre notre vie ultra-matérialiste ou nous sommes malheureux avec tout nos objets et la vie plus modeste d’il y a 50 ans ou l’on ne se plaignait pas tout en ayant de quoi vivre sans surplus.
Chapeau bas, je vais de ce pas lire certains de vos autres articles s’ils permettent le même voyage dans le temps.
Non. Ça c’est la version qu’essaient de nous fourguer nos maîtres, par l’entremise des « indignés ».
Que voulez vous dire par cette affirmation ? J’ai du mal à saisir .
Je suis assez d’accord avec vous ici
À quoi bon ouvrir des débats (anonymement) avec des personnes (inconnues) qui peuvent être à l’autre bout du monde, alors qu’on pourrait le faire avec son voisin, qui vit à deux mètres de chez vous, juste derrière la cloison qui sépare vos cages ?
et la :
Ne serait-ce pas plutôt une sorte de « prothèse » sociale compensant un manque réel, à savoir le manque de véritables rapports humains ?
Les véritables rapports humains se perdent, c’est un fait (enfin, je ne me suis pas plus penché que ça sur l’affirmation). Mais la question est finalement de savoir d’ou vient ce manque de rapports humains ? Elle peut aussi nous amener à la question suivante : Ces rapports étaient-ils plus fréquents « avant » ? On pourrait penser qu’avec l’arrivée d’internet pour une bonne partie de la société, les rencontres et les rapports entre humains augmentent (rencontres via facebook etc..) mais c’est le contraire qui se produit. Je pense qu’une des hypothèses possibles à cette diminution des rapports humains réside dans le fait justement du temps passé sur Internet. Si nous y passons beaucoup de temps, comment rencontrer en chair et en os les personnes à qui l’on parle sur cette plateforme ? D’ailleurs, vous avez très bien posé la question : « ai-je BESOIN d’y passer autant de temps ? »
Pour ce qui est de la fin, vous avez parfaitement raison. Internet ne nourrit pas (à moins d’avoir un métier en connection direct avec) et ne donne pas non plus un logement à ceux qui n’en n’ont pas.
J’ai aussi lu votre lien et je pense qu’il est plutôt intéressant de le lire afin d’approfondir toute cette analyse de l’Internet.
Article très intéressant, permettant de saisir une approche différente du Word Wide Web. Des ressources qui aident à comprendre plus en profondeur l’article et des auteurs auxquels je vais m’intéresser de plus près (Edward Bernays, Jean Baudrillard).
Je pense néanmoins qu’un rejet complet d’internet n’est pas vraiment possible. En effet, je m’en sert chaque jour pour m’abrutir devant Facebook, et autres abrutissants du net néanmoins, sans cet Internet, jamais je n’aurai connu Agoravox que je visite aussi chaque jour afin d’y lire les divers articles qui m’intéressent. Je pense qu’internet, seulement s’il est bien utilisé peut nous être vraiment utile, à nous citoyens. Il suffit juste d’y faire un tri, de trouver les bons sites, les informations pertinentes et il ne pourra nous être que bénéfique.
Il est quand même merveilleux de pouvoir ouvrir le débat avec des personnes à des dizaines, des centaines de kilomètres voir plus de chez soi. Surtout quand on a pas tout le temps l’occasion de le faire dans notre vie non-virtuelle.
Il faut finalement que nous utilisions bien cet outil et c’est ce peut être l’apprentissage qu’il faut revendiquer et choisir pour les générations futures. Sinon, il est vrai que nous allons droit dans le mur..