Je vous rappelle que l’origine de cette crise c’est la dette publique détenue par des créanciers privés.
Autrement dit exactement l’inverse de votre maxime. (Qui au passage ne veut rien dire) »
Je vous rappelle que les intérêts cumulés depuis 1973, date à laquelle l’Etat ne pu plus emprunter à taux 0 auprès du Trésor mais avec intérêts auprès des marchés, sont de 1200 Mds €. Ce qui est à rapproché des 2200 Mds € de la dette souveraine française.
Donc, vous semblez, vous aussi, socialiser vos pertes (de mémoire).
« Il est des exemples récents qui montrent que les victimes d’hier soient parfois les coupables de demain » Ce qui n’est pas le cas dans cette affaire, réponse à côté comme on dit... L’art décrire pour ne rien dire... Fascinant "
Il me semble que, oui, justement c’est bien le cas. DSK nous a été présenté comme quasiment coupable avant l’heure. Certain(es) voyant dans cette affaire le symbole d’un combat plus vaste encore que celui qui oppose une femme à un homme dans une affaire de moeurs qui semble avoir pris la posture d’une affaire criminelle. Le puissant contre le faible, le blanc contre le noir symbolisant les crispations même d’une société en proie au doute.
Or, dans un second temps, la plaignante nous a été désignée par le procureur lui-même, dont je vous rappelle qu’il est le représentant de la justice de l’Etat de New-York, celui-là même qui a engagé les poursuites contre DSK, comme une plaignante dont le témoignage serait décrédibilisé.
Aussi, si vous pensez, encore, que DSK est toujours présenté comme le coupable qu’il a été et que sa plaignante serait toujours la victime qu’elle a dit être, je crois, Madame, que votre sens de l’observation est quelque peu défaillant ou alors, mais j’en doute, que nous ne lisons pas les faits de la même façon.
Mais peut être (sans doute ?) DSK ne peut pas être autre chose, à vos yeux, que ce coupable idéal, symbole d’une certaine idée du masculin ?
« Qu’il y a des lésions vaginales chez la plaignante et non que ce serait DSK qui en est l’auteur. » E même temps, à la confrontation, elle l’a cité, c’est d’ailleurs pourquoi,DSK est allé à Rikers Island et je crois la plaignante«
DSK a été placé en détention préventive devant le risque supposé par le procureur d’une fuite en France.
»Sauf , bien sur, si vous vous considérez comme juge..
Non, je n’aurai jamais cette prétention mais je suis du côté des victimes, en général y compris les présumées "
Il est des exemples récents qui montrent que les victimes d’hier soient parfois les coupables de demain.
Vous confondez rapport médical qui apporte des éléments d’éclairage, ce que l’on qualifie d’éléments de preuve avec une preuve qui atteste de l’implication de l’accusé dans cette affaire.
Or que dit le rapport médical ?
Qu’il y a des lésions vaginales chez la plaignante et non que ce serait DSK qui en est l’auteur.
Le travail d’un expert médical n’est pas de juger un homme sur sa culpabilité ou non. D’ailleurs, ça n’est pas non plus votre rôle et surtout pas votre devoir.
C’est la différence entre l’expression d’une opinion sur une affaire et le jugement de cette même affaire.
Sauf , bien sur, si vous vous considérez comme juge..