Arrêtons de perdre notre énergie sur des sujets qui nous empêchent de traiter les vrais sujets à savoir la remise en question des structures économiques et sociales et la création de nouvelles institutions.
On a bien compris que vous perdriez de l’argent si l’on annulait les dettes illégitimes, malheureusement les citoyens peuvent créer des caisses d’investissement pour financer les projets qu’ils souhaitent. Il n’y a qu’à regarder comment fonctionnent les caisses de retraites pour voir que le modèle existe déjà. Pas besoin de passer par les banques et pas besoin de taux d’intérêt ruineux qui ne profitent qu’à des exploiteurs.
Ecoutez un peu ce que propose Bernard Friot, ça ne vous fera pas de mal de bousculer vos idées reçues et c’est toujours stimulant intellectuellement
Nous ne vivons pas dans une démocratie et « démocratie représentative » est un oxymore.
Nous sommes dans un régime de gouvernement représentatif voir Bernard Manin, principe du gouvernement représentatif. Il faut se réaproprier le vrai sens des mots et se désintoxiquer de cette novlangue, car c’est ce qui nous empêche de combattre la vraie nature des choses .
Notre régime n’a pas été voulu comme une démocratie. Je vous renvoi à cette citation de l’Abbé Sieyes, qui ne saurait être plus clair :
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » Abbé SIEYÈS, discours du 7 septembre 1789
@lemouton, ce qu’il faut faire c’est lutter, faire de l’éducation populaire, se réapprorier l’espace public, l’espace politique et décider nous même de ce que nous voulons faire, voter nos lois, prendre nous même les décisions qui auront un impact sur nos vies —> la démocratie
Ne pas aller voter ne signifie pas que l’on est inactif à côté. On peut très bien être militant et participer au changement au niveau local. C’est une approche bottom-up. Le vote tel qu’il existe actuellement n’est pas une fin en soit, 200 ans de vote nous montre que ce sont toujours les riches qui gouvernent et que c’est une système qui permet au libéralisme d’éxister.