Eclairée par l’expérience de son passé colonialiste,pourquoi la France n’engage t elle pas une réflexion sur les problèmes posés par l’immigration ? Faire une politique de l’autruche n’est pas la bonne attitude. Il y a problème. Alors cherchons les causes pour le résoudre et non pas les artifices pour le dissimuler. Le ministre Besson a essayé de mettre la question sur la table avec le tollé que l’on sait . Notre paranoîa néocolonialiste n’est pas encore en voie de guérison.
L’opinion allemande est très sensible a la signification des mots,surtout ceux qui lui rappellent la sombre histoire du nazisme et qui sont proscrits du répertoire. Tout écart de langage est lourdement sanctionné. Sur le fond du problème de l’immigration,ce que dit la Chancelière dans son langage autorisé est identique a ce que dit notre président dans le langage de son inculture et dans l’expression de son éducation de « casseur » politique. A chacun selon la marque de l’influence de son milieu. Une terre d’accueil ne l’est vraiment que lorsque l’on en respecte les lois et ne devient une deuxième patrie que lorsque l’on en comprend la langue,les institutions, l’histoire et la culture. Si ce n"est pas le cas c’est une terre de transit donc simplement de passage. C’est un choix laissé a la liberté de chacun.