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Erca

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  • Premier article le 15/02/2012
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  • Erca 20 octobre 2012 16:56

    1. Le troisième principe fait effectivement référence entre autres à la liberté d’expression, il s’agit en fait de ce que Manin appelle le « jugement public » auquel il consacre un chapitre.


    2. Bien vu, j’ai d’ailleurs indiqué en note l’entretien de Castoriadis où il expose cette distinction typiquement moderne entre Etat et citoyens.

    3 et 4. Comme je l’indique (mais brièvement) dans l’article, Manin est tout à fait conscient des limites pratiques de cette égalité et liberté théoriques de pouvoir pour les électeurs, et il propose même des solutions pour se rapprocher de l’idéal d’une élection où le principe de distinction pourrait s’exercer de façon plus équitable et éclairée. Voici notamment ce qu’il écrit à ce sujet (pp. 203 à 205) :

    « Il est clair que cette liberté de choix concernant le contenu de la supériorité sélectionnée n’est que très imparfaitement réalisée dans ces régimes représentatifs contemporains. Et elle n’a assurément jamais été atteinte dans le passé. A cet égard, les arguments que l’on vient de formuler ne constituent pas une justification du statu quo, ils dessinent plutôt la direction des changements qui seraient requis dans les gouvernements représentatifs, pour que l’élection soit mise en conformité avec les principes normatifs qui ont présidé à son établissement.

    La première et plus importante de ces transformations porte sur l’effet de la richesse. Alors que les contraintes de distinction et de relief ne sont pas contraires aux normes du droit moderne, il ne fait aucun doute que la contrainte de fortune, elle, s’y oppose. [...] La première transformation requise est donc que l’effet de la fortune sur l’élection soit éliminé. Le plafonnement des dépenses électorales, leur contrôle rigoureux et le financement public des campagnes électorales constituent les moyens les plus évidents d’avancer vers cet objectif. Les expériences récentes semblent montrer, cependant, que de telles dispositions ne suffisent pas. [...]

    Une deuxième transformation serait requise, mais ses implications pratiques sont beaucoup plus floues. [...] La variation dans les types d’élites sélectionnés par les régimes représentatifs depuis deux siècles semble avoir résulté principalement d’évolutions sociales, économiques et techniques. Or la liberté de choix n’est pas assurée si le contenu particulier de la supériorité des élus sur les électeurs est uniquement déterminé par des facteurs et des circonstances externes. Les traits distinctifs des élus devraient, autant que possible, résulter d’un choix conscient et délibéré de la part des électeurs. »

    (Je signale que cet extrait est juste destiné à donner une idée du propos de Manin, mes coupes s’apparentent à du charcutage et masquent des nuances très importantes dans son raisonnement, je renvoie donc à la lecture in extenso du bouquin.)


  • Erca 14 mars 2012 16:00

    J’ai longtemps été hostile à la loi de 1973 mais les choses sont manifestement plus compliquées. Je vous invite chaudement à lire cet article récent des excellents auteurs des blogs « Théorie du Tout » et « Contre la Cour ».




  • Erca 25 octobre 2011 14:54

    Donc si je vous suis bien, la France était un pays moyenâgeux dictatorial et intégriste jusqu’à ce que Mitterrand fasse annuler la règle du choix des prénoms dans le calendrier grégorien ?


    Un peu de mesure SVP, si vous n’avancez pas d’argument rationnel, on ne réussira pas à débattre.


  • Erca 25 octobre 2011 14:14

    Le prénom Kévin figure dans le calendrier grégorien depuis une éternité : ce n’est pas, contrairement à la croyance répandue, un prénom d’origine américaine. Saint Kevin était un abbé irlandais du Moyen Age célébré aussi bien par l’Eglise catholique que par l’Eglise orthodoxe. Le fait qu’il ait été beaucoup utilisé au début des années 90 n’est bien sûr pas sans lien avec les produits culturels américains, mais il pouvait déjà être utilisé du temps où l’on ne pouvait choisir que des prénoms figurant dans le calendrier grégorien.


    Pour ma part, je serais plutôt favorable au retour à une liste close de prénoms (que ce soit ceux du calendrier grégorien ou d’autres), car il s’agit là d’un facteur non négligeable pour l’unité d’une nation et l’assimilation des nouveaux arrivants.


  • Erca 19 octobre 2011 12:00

    @l’auteur : J’ai tendance à vous croire quand vous dites que les sondages influencent fortement les indécis, mais dispose-t-on d’études étayant cette assertion ?


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