Je trouve les contre arguments présentés par m. Chouar relativement tendancieux et pour le moins orientés. En effet :
1. « Dès qu’on a réalisé que les élections n’ont jamais tenu leurs promesses, dès qu’on se rend à l’évidence qu’elles ont même, au contraire, rendu possible une organisation particulièrement injuste nommée »capitalisme. C’est parfaitement faux, on ne peut pas dire jamais. L’élection au suffrage universel du chef de l’Etat en 1965 a, par exemple, rendu à la FRANCE toute sa souveraineté et son indépendance sur la scène internationale. C’était le but recherché et il a été atteint. Et De Gaulle n’était bien-sur pas capitaliste.
2. « Là aussi, quand on réalise que les partis ne servent qu’à gagner les élections, et que les élections ont toujours pour résultat de donner 100% du pouvoir politique aux plus riches ». Là aussi m.Chouar déforme allégrement la réalité. Certes, les partis politiques servent à gagner des élections, mais il ne servent pas qu’à cela. Ils permettent également que que des idées passent de la société civile à la sphère politique. Ils concourent également au débat démocratique. Et ils ne donnent pas 100% du pouvoir politique aux plus riches. Un seul exemple : l’élection de l’Abbé Pierre à l’Assemblée Nationale en 1946.
Le reste est du même tonneau.
Je note également que la conclusion de l’article m. Asselineau est incomplète. Pour quelle raison ?
Par ailleurs, je souhaiterai signifié à m. Chouar que s’il est tout à fait exact que nos démocraties parlementaires, surtout à notre époque et tout particulièrement en France battent de l’aile, il ne s’agit pas de plonger dans les affres de la démocratie athénienne, qui avait d’ailleurs des moeurs trés spéciales, mais bien au contraire de tenter de rénover celle-ci, en utilisant les technologies qui sont aujourd’hui à notre disposition. Je me suis permis, la nuit dernière de soummettre quelques lignes directrices sur la page fb de m. Asselineau. Elles n’engagent que moi. Même, s’il est vrai que j’ai moi-même utilisé un raccourci, en qualifiant le vote d’arnaque, il ne faut pas prendre cette expression au pied de la lettre. Il s’agit bien évidemment de dénoncer une absence de contrôle éfficace de nos élus, tout au long de leur mandat. Nul ne peut le nier.
En guise de cnclusion et pour dépasser l’aspect technique et matérialiste de la question, je citerai Saint-Thomas d’Aquin : « Tout Pouvoir vient de Dieu, mais par l’intermédiare du Peuple ». Le hasard n’a rien à voir avec Dieu. C’en est même l’opposé...