L’anonymat n’est pas absolu, mais en tous cas loin d’être une « farce ». Certes l’infrastructure est sous le contrôle des états, mais les transactions et les identités sont solidement cryptées. Avec des moyens techniques et légaux importants on peut parvenir à retracer les utilisateurs finaux, mais cela a un coût et prend du temps si on doit le faire à grande échelle. Par rapport à votre compte en banque, qui se lit à livre ouvert par n’importe quel employé de votre agence...votre vie privée est infiniment mieux protégée avec le BTC !
La sécurité par rapport au Bolivar vénézuélien ou à la monnaie yéménite ou ghanéenne est bien supérieure aussi.
La rapidité même si le « pool de transactions » est encombré reste nettement avantageuse, et les frais minime, surtout en cas de change de devises.
Vous avez raison, chaque crypto a ses avantages, le Monero est plus anonyme, l’Ether bénéficie d’un écosystème plus versatile, etc. Le BTC n’est pas l’alpha et l’oméga des crypto.
Mais quand on songe à la lourdeur et au cout supporté par l’humanité du fait de l’activité parasite des banques, traders, spéculateurs, qui vivent grassement sur notre dos, et sont remboursés par nos impôts quand ils sont en faillite...Et au contrôle sélectif des états sur l’argent : draconien sur celui des citoyens, complice pour les impôts minuscules des multinationales (comme Junker l’avait organisé au Luxembourg)... on comprend bien l’intérêt que suscite la monnaie cryptée, à juste titre.
Le déni et le dénigrement sans fondement de ces nouveaux vecteurs de valeur relève largement de la résistance au changement, de l’incapacité à comprendre un nouveau paradigme, et aussi, pour certains de conflits d’intérêts assez évidents : quand on travaille pour une banque, difficile de ne pas dire du mal du BTC !
Beaucoup d’ignorance dans ce texte, notamment de toutes les raisons qui conduisent les investisseurs à placer leur argent dans la cryptomonnaie, et qui ne sont pas près de disparaître : - anonymat (qui veut que son banquier sache à la moindre dépense ce qu’il achète, à qui, quand, et pour quel prix.. ?), - sécurité par rapport aux immenses faillites aux Etats-Unis de banques et fonds de pension qui ont ruiné tant de personnes - frais réduits, presque nuls par rapport aux banques - le transfert d’une monnaie à l’autre est quasiment gratuit...pas comme les banques ! - rapidité : c’est de quelques minutes à une ou deux heures pour transférer même de grosses sommes vers n’importe quel point du globe...certes les multinationales fraudeurs du fisc et autres traders spéculateurs le font aussi sans problème, mais là, c’est une facilité immense pour les particuliers honnêtes. - sécurité pour les citoyens de pays très pauvres ou mis en faillite par le FMI ou d’autres parasites : mettre son argent en BTC c’est aussi éviter la confiscation, comme ce qui s’est passé à Chypre.
(liste non exhaustive)
Et par ailleurs, comme il n’y a aujourd’hui que quelques dizaines de millions d’utilisateurs, la demande continuera encore très longtemps puisque il y a de bonnes airons que presque tout le monde utilise cette monnaie, soit disons entre cinq cent millions et deux ou trois milliards de personnes : de quoi voir venir avant que la soi-disant « bulle » n’éclate. Mais, réfléchissez : elle n’a aucune raison d’éclater, car contrairement aux monnaies normales, il n’y a qu’un nombre limité de BTC (21 millions), donc pas d’inflation, ni de dévaluation, ni de planche à billets.