Entièrement d’accord, ce monde est en train de sombrer dans la folie, et ces mots ne doivent pas être entendus comme une métaphore mais être pris au pied de la lettre.
Dans ce contexte, je crains que « rétablir un peu de bon sens » ne soit un vœu pieux, mais c’est bien de le tenter.
[Je poste à nouveau ma réponse, mal placée la première fois]
"Je ne suis pas anti-juif, pas parce que je suis quelqu’un de bon ou de
tolérant, mais parce j’ai une vision claire, nette et précise des
choses.«
Ce que j’ai voulu dire est qu’il est impossible de se défendre d’une
accusation d’antisémitisme (même en se mettant à pleurer comme Olivier
Besancenot). On peut lutter contre son expression par des procès à
répétition, comme on le constate depuis quelques années, mais on ne peut
pas lutter contre ce qui se passe dans le for intérieur des gens. Et la
quenelle suit ce schéma : son interprétation est avant tout une affaire
personnelle, un ressenti provoqué par l’histoire et l’environnement
socio-culturel de chacun, par ses amours et ses haines. Il suffit pour
s’en convaincre de lire les divers commentaires à cet article : on est
là beaucoup plus dans le domaine de la subjectivité que dans celui de
l’intelligence pure.
Une »vision claire, nette et précise des choses" relève de la science exacte, mais ne peut s’appliquer à ce qui réclame une démonstration impossible à formuler.
"Je ne suis pas anti-juif, pas parce que je suis quelqu’un de bon ou de
tolérant, mais parce j’ai une vision claire, nette et précise des
choses.«
Ce que j’ai voulu dire est qu’il est impossible de se défendre d’une accusation d’antisémitisme (même en se mettant à pleurer comme Olivier Besancenot). On peut lutter contre son expression par des procès à répétition, comme on le constate depuis quelques années, mais on ne peut pas lutter contre ce qui se passe dans le for intérieur des gens. Et la quenelle suit ce schéma : son interprétation est avant tout une affaire personnelle, un ressenti provoqué par l’histoire et l’environnement socio-culturel de chacun, par ses amours et ses haines. Il suffit pour s’en convaincre de lire les divers commentaires à cet article : on est là beaucoup plus dans le domaine de la subjectivité que dans celui de l’intelligence pure.
Une »vision claire, nette et précise des choses" relève de la science exacte, mais ne peut s’appliquer à ce qui réclame une démonstration impossible à formuler.
« Tout d’abord, je ne suis pas antisémite, car les juifs ne sont pas une race ».
Je ne vois pas très bien ce que signifie cette phrase. L’antisémitisme représente l’hostilité au peuple juif, alors que le racisme fait référence à une hiérarchie des races, certaines venant à être considérées comme supérieures à d’autres. Dans ce sens, soit dit en passant, le terme de « peuple élu » est une forme de racisme envers le reste de l’humanité.
Tu aurais dû dire que tu n’es pas raciste anti-juif parce que les Juifs ne sont pas une race. Mais les raisons pour lesquelles tu n’es pas antisémite sont loin de pouvoir être justifiées de manière aussi simpliste, et je doute fort que toi ou quiconque puissiez en fournir une preuve réellement convaincante.