Une réponse toute trouvée à votre sophisme, Cassiopée R : « Le socialisme confond le gouvernement et la société. Dans l’esprit des socialistes, chaque fois
que l’on refuse à l’État qu’il assume une mission, c’est comme si l’on
refusait la chose en elle-même. On ne veut pas de l’instruction par
l’État : c’est comme si l’on refusait l’instruction. On ne veut pas
d’une religion d’État : c’est comme si l’on ne voulait pas de religion.
On ne veut pas de l’égalisation par l’État : c’est comme si l’on
rejetait l’égalité. Un peu comme si l’on refusait que les hommes
mangent car nous sommes opposés à la culture du blé par l’État. »
Frédéric Bastiat.
Par ailleurs, vous indiquez une chose très exacte, la concurrence entraine mécaniquement une baisse des prix. Mais il n’y a pas une concurrence libre et non faussée dans le domaine de la grande distribution, l’Etat décide qui s’installe et comment. L’entente possible est également une conséquence d’un marché verrouillé, pas d’un marché libre (qui n’existe pas aujourd’hui).
Enfin, vous mélangez beaucoup de choses. Oui, une taxe finira toujours par etre payée par le client : par une hausse de prix, une baisse des services, une baisse qualitative des produits, etc ... Parce qu’une entreprise, quelqu’elle soit, n’existe que pour faire des profits et préserver sa marge. Pour parler simplement, vous paierez d’une façon ou d’une autre cette taxe si vous êtes cliente de la grande distribution (d’autres aussi probablement, les producteurs, etc ...). Quant à l’Etat, ses dépenses sont en hausse constante depuis des décennies, jamais, je dis bien jamais, elles n’ont été réduites. Tout juste est il question pour les années à venir d’une « baisse de l’augmentation », qui reste une augmentation absolue. Nous sommes aujourd’hui à plus de 57% du PIB de dépense publique, ce qui rapproche ce pays d’un socialisme dur bien plus que d’un libéralisme. Pour les contrats de travail, jean level a répondu auparavant à cela.