Des déclarations qui montrent bien, si besoin était, la volonté hégémonique et sans concessions de l’islam, système politique et religieux, l’un n’allant pas sans l’autre.
Ce fut le cas de la Déclaration islamique d’Alija Izetbégovic publiée à Sarajevo, en 1990. Aujourd’hui le texte prend toute sa signification alors qu’à l’époque de sa publication, sauf à Belgrade, la Déclaration passait pour l’œuvre d’un respectable philosophe isolé. En voici quelques extraits :
…. « Un monde de 700 millions d’hommes, qui possède d’énormes ressources naturelles, occupe une toute première place géographiquement, est, de surcroît, l’héritier d’une colossale tradition culturelle et politique et qui est le porteur de la pensée vivante islamique, ne peut rester dans une position de mercenaire ». « Nous voulons la réalisation de l’Islam dans tous les domaines de la vie privée des particuliers, dans la famille et dans la société, par la renaissance de la pensée religieuse islamique et la création d’une communauté Islamique unique, du Maroc à l’Indonésie ». « Le Musulman ne peut que mourir au nom d’Allah et pour la gloire de l’Islam, ou bien déserter le champ de bataille ». « La plus brève définition de l’ordre islamique le définit comme l’unité de la foi et de la loi.. » et plus loin… « Le Musulman, en général, n’existe pas en tant qu’individu ». « S’il veut vivre et demeurer Musulman il doit créer un milieu, une communauté, un ordre. Il doit transformer le monde, ou alors c’est lui-même qui sera transformé ». Izetbegovic prêchait la révolte et la guerre. « Nous sommes asservis : à un moment, en 1919, il n’existait aucun pays musulman indépendant, une situation sans exemple dans le passé »… Or, poursuivait-il « l’Islam exclut clairement le droit et la possibilité de la mise en œuvre d’une idéologie étrangère sur son territoire. Il n’y a donc pas de principe de gouvernement laïque et l’Etat doit être l’expression et le soutien des concepts moraux de la religion… d’où l’impossibilité du lien entre l’Islam et d’autres systèmes non islamiques ». « Nous devons être, alors, tout d’abord, des prédicateurs et ensuite des soldats. Nos moyens sont l’exemple, le livre, la parole. A quel moment la force accompagnera-t-elle ces moyens ? Le mouvement islamique doit et peut prendre le pouvoir dès qu’il est normalement et numériquement fort à tel point qu’il puisse, non seulement détruire le pouvoir existant, mais aussi construire le nouveau pouvoir islamique ». C’est ce personnage qui fut soutenu par Washington, Berlin, Londres et Paris pour démanteler la Yougoslavie, créer une grande Albanie musulmane et, avec la Bosnie-Herzegovine, un second Etat musulman dans les Balkans. Les futurs fidèles d’Oussama ben Laden viendront s’y entraîner au combat contre la Chrétienté en guerroyant contre les Serbes.
Une citation que je trouve assez pertinente. Le problème, entre autres, ce ne sont pas les mosquées en nombre insuffisants. Le problème, c’est qu’il y a trop d’immigration Afro-Maghrébine. Immigration non maîtrisée, de peuplement et non de travail. Nos Civilisations ne sont pas miscibles.
Extrait d’une déclaration de René SERVOISE, ancien Ambassadeur de France en Indonésie :
“…Et nous, Français, après avoir dominé tant de frondes, insurrections et révolutions, liquidé nos querelles entre Catholiques, Protestants, Israélites et Libres penseurs, entre nobles, bourgeois et prolétaires, nous laisserions se créer les conditions propres à des déchirements ? Attention. Faute pour les Français autochtones d’être les plus nombreux nous voyons nos jours comptés. Faute de limiter le nombre d’immigrés nous serons jugés trop légers dans la balance de l’Histoire. Faute d’affirmer une ambition nationale nous préparons l’éclatement de notre nation. Souvenez-vous : Un jour, à Babylone sur le mur de son palais, Balthazar vit s’inscrire, en lettres de feu, trois avertissements : MANE – THECEL – PHARES. Le prophète Daniel les traduisit : “Dieu a compté tes jours“. “Tu as été jugé trop léger dans la balance de l’Histoire“. “Ton royaume est voué à l’éclatement“. Pour nous, aujourd’hui, les avertissements viennent s’inscrire quotidiennement sur les écrans de nos télévisions. Mais, aucun prophète n’ose les traduire. Quelle France, lectrice, lecteur, entendez-vous léguer à vos enfants ?
René SERVOISE, ancien ambassadeur de France en Indonésie