A propos de réforme des retraites : deux autres infos concernant les fonctionnaires et régimes spéciaux à connaitre :
1) Plus de la moitié des fonctionnaires partant à la retraite sont des cadres (catégorie A) du fait des 800000 enseignants. C’est une proportion 3 fois plus importante que dans la population salariée normale. Il est donc tout à fait normal que les retraites comme les salaires des fonctionnaires d’état soient en moyenne plus élevés que pour l’ensemble des salariés du pays.
2) La France compte 25,8 millions d’emplois, dont 3 millions
d’indépendants(11.6 % et 22,8 millions de salariés
(88,4 %). La SNCF compte 16000 conducteurs de motrices (dont 1500 conducteurs de TGV). Avez vous remarqué le faux problème consistant à exciter la foule contre les salariés conducteurs à la SNCF : 25800000 emplois à comparer avec 16000 emplois de conducteurs SNCF.
Ces 2 données sorties de leur contexte sont soigneusement mises en avant lors des débats sur les retraites comme miroir aux alouettes pour diviser les salariés, alors que le problème est à chercher du côté de l’évaporation financière au regard de la richesse produite en France chaque année : 2032 milliards d’euros en 2012.
Info parue dans la presse agricole lors de la réforme des retraites de 2003 et concernant le régime de retraite des agriculteurs. « Et
pourtant le minimum de retraite garanti à un chef d’exploitation
ayant une carrière complète est de 6935,07 euros par an, à
comparer avec celui d’un salarié d’un montant de 6402,23 euros par
an. En
clair, pour une carrière complète, un agriculteur acquiert une
retraite de base plus élevée qu’un salarié, cela signifie que le
taux de rendement des cotisations des agriculteurs est supérieur.
Pour
les tranches basses, un agriculteur récupère sa mise au bout de 4
ans de retraite(contre 11 ans pour les plus élevées). C’est une des
spécificités du régime agricole pour qui la solidarité à l’égard
des bas revenus s’exprime tant au niveau national qu’à l’intérieur
de la profession. » source : La France Agricole du 23 mai
2003.
Le mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo promeut des valeurs perdues, rejet de la corruption et la participation directe des citoyens dans la gestion des affaires publiques. (Consulter wikipédia pour en avoir une idée plus vaste). Il est évident que les marchés et donc les rentiers n’apprécient pas du tout le vote des 25% d’Italiens pour le mouvement de Beppe Grillo. Heureusement le quart des électeurs italiens a voté pour un populiste (apparamment non fachiste, non complotiste, etc...) et donc pour ses intérêts propres. Il est à espérer que celà va faire des émules dans d’autres pays, si seulement, des candidats suffisamment compétents arrivent à se mettre en avant.