En théorie oui. Mais en réalité, en en sémantique non. Pourquoi ? Parce que génocide veut dire génocide : l’extermination d’un peuple, déterminé sur une base génétique. Ce n’est pas parce qu’on a décidé de qualifier en 1948, en le consacrant, en Droit International, l’extermination d’un peuple, extermination sur une base génétique, que de tels actes ne se sont pas produits dans le passé.
Je suis d’accord avec la vision de l’auteur sur la naissance du génocide, comment il a été sanctifié et autorisé, justifié, dans des textes dits sacrés de la Bible, en ce qui concerne l’Ancien Testament. Je ne connais pas les textes talmudiques et me borne donc à l’Ancien Testament. On ne peut pas lire ce texte sans être horrifié et sans décider : c’est clair, je choisis de rejeter ce texte en bloc et de décréter en ma conscience, ce n’est pas ma religion, ce n’est pas ma vision du monde.
Tout le reste, le fait que ces textes soient en partie, des copier coller qui font remonter ceux-ci à une autre époque ne peut pas dédouaner les scribes qui ont effectués ces copier coller, d’une part, parce que le travail de copier coller a été mal fait, et d’autre part, les scribes qui ont consigné ces textes en ont fait une justification pour toutes les iniquités qu’ils ont précisément commises au nom de leur dieu suprême. Ils ont bel et bien commis le premier génocide de l’Histoire, en ce qu’ils lui ont donné une validité d’ordre divin. Et en se positionnant en peuple élu, ce qui est un autre fantasme, ils n’ont fait que justifier par-dessus la justification de tous leurs crimes, au nom du fait que le peuple élu, par son élection, serait supérieur à tous les autres peuples et aurait donc une préséance sur tous les autres peuples, et un droit de vie et de mort, droit d’anathème sur tous les autres peuples, droit de menace sur tous les autres peuples.
Pour ne pas en être victime, pour ne pas être victime du pervers, il faut donc prendre le large et appui sur la Science qui tranche, les théories scientifiques qui démontrent que la prétendue supériorité d’un peuple sur tous les autres est bien sûr stupide ainsi qu’une croyance héritée des âges anciens, peut-être que parce que sang qui ne se renouvelle jamais finit par s’affaiblir. Les prix Nobel, et les mentions pour des prix Nobel viennent aujourd’hui de Chine. Les Chinois ne se posent pas en peuple élu. Les Chinois inventent sans cesse ainsi que d’autres peuples qui ont produit maints prix Nobel et continuent à en produire, qui produisent des inventions. S’il y avait supériorité d’un peuple élu sur tous les autres, qui serait prétendument supérieur par ses inventions techniques, cela se saurait. Le peuple qui se dit élu ne montre aucune supériorité en inventions techniques sur d’autres peuples technologiquement avancés. Et d’autres encore émergent et produisent des inventions qu’ils ne doivent qu’à eux seuls et à leurs inventeurs et génies.
Un autre mécanisme est de tenter d’affaiblir ceux qu’on prétendrait inférieurs quand on se prétend peuple élu. D’abord, pour croire qu’il existe un peuple élu, il faut croire les élucubrations qui sont dans les textes qu’il exhibe et qu’il dit sacrés. Il n’est de sacré que la vérité scientifiquement prouvée par A+B. 1) Il n’y a pas, il n’y a jamais eu de peuple élu. Ce qui fait de moi un citoyen parfaitement libre. Aucun joug n’abaisse mon front et ne pèse sur mes épaules que je tiens bien droites. Je réfute chaque chose qui se trouve dans certains textes dits sacrés qui feraient de moi un sous-citoyen.
Mais, effectivement, le peuple élu est victime de sa propension à vouloir toujours dominer l’espace public et à toujours revendiquer la première place comme si la science sourdait de son esprit. Il a l’esprit qui est le sien mais il doit savoir que nous voulons connaître d’autres esprits que le sien. Qu’il se dise élu pour lui-même, mais qu’il nous laisse rencontrer d’autres peuples car nous en avons assez d’entendre toujours les mêmes litanies sur le génocide, effroyable, qu’i a subi, ce peuple qui se dit élu, en lui-même et pour lui-même (pas pour moi car j’ai décidé de réfuter cette fable car elle est par définition contre la science et une insulte à mon intelligence). Tous les génocides sont effroyables et je ne m’appuie pas sur 1948, qui viserait à reconnaître pour seul génocide que celui qui fut perpétré lors de la seconde guerre mondiale et qui n’a pas seulement visé les gens du peuple élu, mais aussi les Tziganes dont on ne parle jamais. On reconnaît d’autres génocides aujourd’hui, mais on commet la stupidité de les fonder à dater de l’article de loi qui les aurait consacrés et fondés en « génocide ». FAUX. Un génocide est toujours un génocide, l’article l’a tout au plus révélé en pleine lumière aux consciences du monde entier. Mais tous les peuples assassinés, exterminés ont pleinement le droit d’entrer dans cette qualification en droit, ou en réalité manifeste, peu importe.
Le peuple qui prétendrait à un signe particulier est stupide car il n’y a aucun signe particulier quand on est passé de millions d’âmes à 10000 ou même de 10000 à 1, peu importe. L’horreur est la même.
La planification, la réalisation par un plan concerté du génocide, dévoilent une autre horreur, presque pire que l’horreur elle-même car elle montre un esprit en train de...., qui met en place le génocide et ne laisse rien au hasard, avec une détermination, un ordre, une concertation, une systématisation, une résolution froide. Nous ne les reconnaissons pas pour appartenir à l’espèce humaine, mais à un désordre mental, parce qu’elles partent d’un désordre mental et d’une conception qui dépasse le cadre de l’ordre de dominant-dominé où il s’agit d’écraser ceux que l’on domine. La résolution qui vise à exterminer des gens qui relèveraient d’un code génétique unique, (déjà mal parti, tous les humains ont tous le même code génétique), relève de l’ignorance, de fausses croyances, d’un abandon voulu ou subi à ces fausses croyances et le fait de toujours porter attention, et de redonner la tribune à des textes débiles, ne fait qu’entretenir la haine entre les peuples.
Pour en finir avec les génocides, il faut consacrer la science comme référent et condamner les textes religieux des trois religions monothéistes notamment à être ce qu’ils sont : des histoires inventées par des scribes qui servaient des édiles dans la volonté bien réelle de dominer les autres peuples en inventant pour ce faire donc le concept de peuple élu, et en se donnant à travers ce concept, tous les droits et tous les pouvoirs sur les autres peuples et sur leurs biens et richesses (pour le premier : texte qui fonde le judaïsme). Ensuite, les autres n’ont eu de cesse que de désirer gagner leur indépendance. Ils inventèrent, par la force des choses, et parce qu’aucun peuple ne peut supporter à longue échéance, la tyrannie d’un autre, leur propre texte. Ainsi, les mêmes erreurs se répètent (les chrétiens ont donc consacré le peuple élu en peuple déicide puisqu’il a demandé la mort du Christ). Un troisième arrive qui fait la même chose en déterminant qu’il est le peuple qui lui seul, connaît le vrai dieu (Allah). La boucle est bouclée.
Les uns génocident les autres pour la même cause intrinsèque, la même fausse croyance, la même erreur invariablement répétée.
Peut-être arrivera un jour où les peuples comprendront sagement le danger bien réel de ces écrits et décideront en leur âme et conscience qu’il vaut mieux vivre en paix avec ses voisins et que tant de misère sur des histoires auxquelles la science n’a jamais pu apporter le moindre crédit, cela n’en vaut pas la chandelle.
Enfin, nous n’avons toujours pas la démonstration scientifiquement prouvée, par A+B de l’existence d’une divinité omnipotente qui trônerait dans les cieux. Il faut tout envisager. Et si dieu n’existait pas ? S’il n’était par suite du Big Bang que de la poussière d’étoiles ? Des génocides pour rien. Des massacres, au nom de Rien, puisque faute d’avoir une réalité scientifique de la divinité omnipotente, il faut bien convenir qu’elle n’existait que dans les cerveaux malades et avides de pouvoir et de puissance débridée de ceux qui la créèrent et furent à l’origine du génocide et de la terreur comme mode d’expansion et de domination.