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Fab81

Passionné de politique, je souhaite, comme l'affichait naguère le PS " mettre le réformisme au service des espérances révolutionnaires". Socialiste, je l'ai été. Je le suis toujours, en somme. Mais constatant que le parti de Jaurès est devenu celui de Pascal Lamy, je place aujourd'hui mes espérances en le Front de Gauche. Honnies des bien-pensants, les espérances passionnantes du socialisme de Chavez de Correa et de Morales sont sources d'inspiration et non d'imitation aveugle.
Mon socialisme est transformation radicale, mais pacifique.
Contre la tentation groupusculaire et le phantasme des minorités agissantes, il entend convaincre une majorité que le règne de l'oligarchie financière, le triomphe de l'égoïsme et l'assèchement de la démocratie ne sont pas une fatalité.
Mon socialisme conçoit le pouvoir comme un moyen et non une fin. Il entend conjuguer vocation parlementaire et action du mouvement social, et se défie de l'activisme brouillon.
Mon socialisme est résolument laïc, contre le venin du repli sur soi et du communautarisme, pour que jamais ne prévale la loi du clan, de la tribu ou du groupe sur celle de la République.
Mon socialisme est espérance et non rancoeur.
Mon socialisme n'est pas apostolat, et je pourrais vous entretenir de tant de mes loisirs...

Tableau de bord

  • Premier article le 22/11/2012
  • Modérateur depuis le 31/05/2013
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Derniers commentaires



  • Fab81 23 novembre 2012 00:12

    Quel rapport avec Chavez, dites vous ? Ils sont d’accord sur l’essentiel, ce qui n’empêche évidemment pas des divergences d’analyse qui sont aussi le fruit de l’histoire de chaque pays. Nous ne sommes plus au temps de l’URSS, pour donner dans l’adulation aveugle d’un modèle, d’un chef, d’une doctrine...
    Pour ce qui est du FN « anti-libéral », ces gens là défendaient encore il y a peu la suppression de l’impôt sur le revenu. Et on ne les a guère entendus protester contre les politiques d’austérités, ni même vu combattre sérieusement le TSCG. Le Pen, à l’origine, c’est un poujadiste, proche de la droite la plus libérale. Dans les années 80, il se réclamait du reaganisme. Si le discours de la fille a évolué sur ces questions, il faut être bien naïf pour y voir autre chose qu’une posture électoraliste, guidée par le constat que le libéralisme ne fait pas recette auprès des milieux populaires que convoite le FN. Sorti des discours, on attend encore les actes. Vous avez déjà vu le FN dans les luttes sociales, vous ? Pas moi. Le FN, c’est une efficace ruse du système pour écarter le peuple de la seule alternative, pour détourner sa colère des cibles légitimes vers des boucs émissaires, pour le plus grand bénéfice des profiteurs de tout poil.



  • Fab81 22 novembre 2012 19:06

    Mélenchon n’a jamais caché que le PG était favorable à un vote négatif. Mais il faut bien tenir compte de la position des autres forces. Il n’y a donc pas contradiction de sa part. Vous noterez par ailleurs que les parlementaires Front de Gauche ont voté contre le PLFSS.
    Je n’ai pas connaissance de toutes les déclarations des uns et des autres, mais ce sont les actes qui comptent, et ils montrent clairement que nous ne sommes pas dans la majorité. J’ajouterai qu’à titre personnel, le « pacte de compétitivité » m’a convaincu qu’un positionnement dans l’opposition était malheureusement inévitable.
    Ce qui n’empêchera évidemment pas les parlementaires Front de Gauche de voter les textes qui vont dans le bon sens... s’il y en a ! C’est au fond toute la différence entre nous. Nous jugeons aux actes pas en fonction de pétitions de principe.
    Par ailleurs, il est pour le moins audacieux de reprocher, en substance, au Front de Gauche de refuser la supposée main tendue du NPA. N’est-ce pas vous qui vous avez tout fait pour faire capoter les négociations pour les régionales ou les européennes, en exigeant que le Front de Gauche vienne sur vos positions ?
    Mais qu’importe, le Front de Gauche continuera à « être unitaire pour deux », même si pour ma part je crains fort que cela ne soit du temps perdu.



  • Fab81 22 novembre 2012 14:51

    Théoriquement, les deux clivages se recoupent... Et s’il y a hélas de plus en plus de libéraux « à gauche » (au PS et à EELV), je ne vois pas pléthore de « défenseurs d’un Etat redistributeur » à droite...



  • Fab81 22 novembre 2012 14:48

    Même en admettant que le gouvernement se montre un jour plus audacieux en matière « sociétale », je ne crois que cela soit une raison valable pour les socialistes de gauche de rester au PS. N’oublions pas la leçon du zapatérisme, aussi audacieux sur les questions « sociétales » que pleutre en matière économique et sociale. Cela s’est terminé en fiasco.

    Du côté du Front de Gauche, je ne crois pas à cette stratégie qui consiste à vouloir se battre sur tous les fronts à la fois, en consacrant la même énergie au « mariage pour tous », au droit de vote des étrangers ou autre qu’à la lutte contre le pacte de compétitivité par exemple. En agissant ainsi, on reste malheureusement inaudibles par une fraction très importante des catégories populaires, qui sans cela pourrait être sensible à nos arguments.

    Je souhaiterais plutôt concentrer l’effort sur ce qui fait la force, la spécificité et à mon avis le coeur du combat du Front de Gauche à l’heure actuelle : la lutte contre les politiques d’austérité. Ainsi, on aurait une chance de rassembler plus largement... et de faire avancer le moment venu nos autres objectifs. Mais j’admets que ma position est minoritaire...



  • Fab81 22 novembre 2012 14:28

    Cent fois vous avez ainsi stigmatisé le choix du Front de Gauche, cent fois les uns et les autres vous ont répondu. On n’a pas voté Hollande pour soutenir son projet politique. On ne se faisait aucune illusion à son sujet (même s’il fait pire encore que ce que pour ma part je craignais). On a simplement voté pour virer Sarkozy selon le vieux principe « au premier tour, on choisit, au second, on élimine ». Je vous accorde que ce principe n’est valable que tant qu’on arrive à faire une différence entre les deux candidats encore en lice, et que cela est de plus en plus difficile...

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