Contrairement aux fantasmes des « fachos de comptoirs » qui s’imaginent que la réintroduction de l’ours des Pyrénées serait une lubie de « bobos écolos parisiens », au delà de la préservation du délicat équilibre écologique pyrénéen, dont l’ours est un maillon important, c’est une demande de la population locale, (dont je fait partie) qui est ainsi satisfaite !
L’ours est une part importante de notre culture et de notre patrimoine, au point de le retrouver dans une multitude de toponymes ou de nom de familles locaux.
Seul quelques chasseurs qui détestent devoir reporter leur partie dominicale car un ours est signalé sur leur terrain de chasse, et certains éleveurs ovins sont contre, la très grande majorité de la population locale (entre 70 et 78% source IFOP) est pour la réintroduction !
Il faut justement ne rien connaitre et comprendre de nos montagnes pour s’imaginer tomber nez à nez avec un ours furieux lors d’une randonnée ! Trouver une crotte, une empreinte ou une touffe de poils d’ours est déjà tellement rare et demande de sortir des zones fréquentées par l’homme...
Il ne faut pas oublier non plus que ces ours portent tous un collier GPS qui permet de prévenir en temps réel les municipalités lorsque l’ours est sur leur territoire, de manière à déplacer ou reporter d’éventuelles battues ou chasses qui pourraient causer un incident avec l’animal.
Les chiffres sont sans appel, combien d’humains tués par l’ours en France depuis 1800 ? Il y en a 0 ! Pour combien d’ours massacrés...