Je ne regarde plus les JT de TF1 depuis très longtemps. C’est une chaîne privée qui produit en fonction de la demande. Le 13h n’a pas pour but d’informer, mais de montrer ce que veulent voir les téléspectateurs de cette chaîne. Quand vous regardez le JT de TF1, vous visualisez en définitive.. son public, pas l’information.
D’ailleurs JP Pernaut assume completement cette approche, ...même s’il s’entête, par coqueterie, à appeler encore ça du journalisme..
Mais chacun fait ce qu’il veut. On n’est pas obligé de regarder. Et ceux qui regardent le "JT" de TF1 en on tout à fait le droit.
Anectode relevée à l’époque d’arrêt sur Images, le JT de TF1 avait réussi a passer un reportage datant d’une année en le présentant comme une actualité.
Plus génant, cette pratique du journalisme déteint sur d’autres chaînes, y compris publiques. Seules Arte et TV5Monde ( qui retransmet le JT de France2, mais aussi de la RTBF et de la Suisse..) y échappent à peu près,bien obligées, car elles sont visibles hors de France et leurs rédactions veulent éviter la comparaison avec d’autres pratiques journalistiques
Il s’agit ici de faits qui relèvent de la vie privée. Que cela concerne des personnes publiques n’y change rien.
Si cela avait concerné des personnes non connues, qu’aurait-on pu lire ? Certainement pas ce genre de contenu.
On aurait par contre retrouvé le rappel du nombre de personnes qui subissent des violences conjuguales, et le nombre de femmes, car ce sont elles qui constituent l’essentiel des victimes*, qui le paient de leur vie.
J’ai écris un mot : "victime". La victime est la personne qui subi les violences, pas la personne qui les commet et qui doit en répondre.
*Extrait du rapport Henrion effectué en 2001 pour le Ministere de la santé :
"En France, une femme meurt de violences conjugales tous les cinq jours", explique le professeur Roger Henrion, membre de l’Académie nationale de médecine et responsable de cette étude pour le ministère de la Santé.[...]Le profil de l’agresseur n’est pas toujours celui que l’on s’imagine. "Il s’agit en majorité d’hommes bénéficiant par leur fonction professionnelle d’un certain pouvoir. On remarque une proportion très importante de cadres (67%), de professionnels de la santé (25%) et de membres de la police ou de l’armée"
Cet article méconnaît totalement les principes du fonctionnement actuel des financements assurés par la CDC en matière de mogement social. Le Livret A est un placement particulier puisque entièrement liquide. Les fonds collectés ne peuvent donc être entièrement transformés en prêt LT pour faire face à d’éventuels retraits en masse. Il existe depuis toujours un ratio de liquidité. Ne pas le maintenir au bénéfice de la CDC, c’est de facto réduire les capacités de financement du logement social, qui est une priorité affiché des pouvoirs publics.
Par ailleurs, on critique l’élargissement de l’assiette de calcul des 125% à la politique de la ville, autre priorité du gouvernement. Les aides d’Etat, de plus en plus limitées, ne permettraient pas de faire face aux investissements programmés au titre de l’ANRU. La CDC assure des prêts bonifiés sur ses fonds propres et par le 1% logement. Une partie des résultas de la CDC permettent ainsi de financer, à coût limité, les démolitions et les aménagements nécessaires à la restructuration urbaine des quartiers en difficultés.
De plus les pouvoirs publics ont refusé d’étendre l’assiette aux financements assurés actuellement au bénéfice du secteur médico-social lorsqu’il concernent des bénéficiaires aux faibles revenu (mise au normes des maisons de retraites , developpement de structures pour les handicapés..). Ce champ n’est donc plus une priorité asssignée à la CDC (alors que les petits établissements ont un profil risqué pour les banques classiues et refusent souvent de prêter pour la partie immobilière)
Enfin, parler de "ressources supplémentaires" par le biais des 125% d’encours est erroné:la collecte actuelle abouti à ce résultat, car ce que semble (feindre) d’ignorer la rédactrice, c’est que l’on fusionne le LDD (essentiellement conservé par la banque)et le LA( centralisé à 100% par la CDC). Avec un taux de centralisation de 70% les banques reconstituent ce qu’elles avaient avant avec le LDD seul (la masse de collecte du LA étant largement supérieure à celle du LDD)
On rappelera aussi qu’un rapport officiel de l’inspection des Finances constate que les financements actuels assurés sur LDD au profits des PME n’atteint que 55%. La moitié du LDD est donc employés par les banques pour leurs "investissements" . On peut douter qu’elles utilisent cette partie en la bonifiant dans le cadre d’une priorité nationale.
La CDC n’est pas parfaite, mais l’accuser de profiter du système est un peu facile puisqu’il faut bien le connaître pour distinguer les critiques objectives des arguments spécieux et purement idéologiques.