Vous vous présentez comme scientifique. Très bien. Mais alors comportez vous en scientifique, et n’induisez pas les gens en erreur en leur proposant un raisonnement biasé. En effet, la première courbe que vous nous présentez va de 1865 à 2004-2005. On constate sur cette courbe d’ailleurs un tassement dans la moyenne vers la fin. Puis gentiment, vous nous présentez des courbes de villes à partir de 1996 jusquà aujourd’hui Voici votre raisonnement appliqué à l’exemple suivant. Certains prétendent que un être humain grandit entre 0 et 22 ans. Mais voilà, grâce à plusieurs courbes de croissance sur différentes personnes, entre 20 et 24 ans, je démontre que c’est faux, l’être humain ne grandit, ou si peu.
Je suis créationniste. Donc je devrais me réjouir de cet article qui montre un recul d’idées que j’estime fausse, et là je me prends une volée de bois vert de tous ceux qui ne pensent pas comme cela.
En réalité, c’est un peu plus compliqué que cela.
L’appauvrissement du programme scolaire, comme il est présenté dans ce billet, me fait peur. Si l’évolution est la théorie dominante, dommage pour moi, mais c’est comme cela. Si elle est enseignée, dommage pour moi, mais c’est comme cela.
Cependant, même si je ne suis pas d’accord, pour diverses raisons, avec le contenu des programmes scolaires, je suis cependant persuadé de l’honneteté des scientifiques et des enseignants.
En effet, je crois qu’ils apportent beaucoup de choses, comme un esprit appelé à réfléchir, des outils utiles pour la formation de l’individu, une certaine dose d’esprit critique nécessaire pour l’évaluation des thèses que l’on nous enseigne. Un programme scolaire aussi allégé tue la curiosité chez le jeune élève, ne le fait plus rêver, l’endort petit à petit dans une société qui n’a plus grand chose à lui proposer.
Alors, moi aussi, je m’inquiète face à ce phénomène.
Cet homme a passé des années et des années dans les prisons de Roumanie. Alors à sa place, je n’apprécierai guère Karl Marx. Il est facile de se moquer de quelqu’un, il est hélas plus difficile de se mettre à sa place.