Dans le cas des personnes ashmatiques, si, elles en ont besoin.
Une « simple » infection grippale peut leur être fatale en l’absence de vaccination...
Je ne suis pas un partisan de la vaccination à tout va, mais il faut reconnaitre les cas où elle est nécessaire. Et ne pas rejeter la vaccination en bloc.
L’extrémisme, dans un sens ou dans un autre, n’a jamais rien apporté de bon.
Il me semble quand même que votre raisonnement pour les ONG et la faim dans le monde, ou encore pour les fabricants de capote et le SIDA est franchement différent.
En effet, un point important diffère entre ces situations et celle de la souche pandémique de grippe A H1N1 : la nécessité de l’action.
Ce que je veux dire par là c’est que les fabricants de capote ont au moins autant d’intérêt à produire des préservatifs que nous à les utiliser : c’est à ma connaissance le seul moyen de protection efficace contre le HIV (si l’on excepte l’abstinence bien sûr !). Pour les ONG agissant contre la faim, c’est encore différent : elles ne cherchent aucun profit, et n’ont donc aucun intérêt à entretenir la situation.
Par contre, la légitimité d’une vaccination contre H1N1 est franchement plus discutable. En effet, on ignore quelle sera l’efficacité du vaccin et quels seront ses effets secondaires. Et cela même quand on sait parfaitement que la maladie aura un impact limité en termes de mortalité (les chiffres existant plaident largement en ce sens). Je ne dis d’ailleurs pas que la panique est créée par les gouvernements. Mais je dis que le lobbying auprès de l’OMS (et probablement aussi auprès des différents médias) de la part de l’industrie pharmaceutique est relativement puissant pour organiser une sorte de panique populaire qui conduit les gouvernements à acheter des vaccins dont on ignore l’efficacité et dont on peut questionner l’utilité.
Je ne suis pas un fanatique de la théorie du complot : je pense que ce virus est issu d’une sélection naturelle pour une nouvelle souche adaptée à l’homme. Et je ne crois pas être paranoïaque en affirmant que les industriels de la pharmacie sont assez bons en marketing pour savoir exploiter au mieux la situation pour leur propre intérêt.