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  • feezzy feezzy 18 juillet 2009 20:07

    Les enfants qui chantaient la Marseillaise ce 14 Juillet devant la tribune officielle étaient ceux des orchestres à l’école... C’est à dire des jeunes de huit à quatorze ans qui jouent tous d’un instrument dans le cadre scolaire, grâce à une association qui met en place ce dispositif généralement dans des zones rurales ou d’éducation prioritaire, là où les enfants n’ont accès à rien. Ceux là venaient de Normandie et de Bretagne, de Pont Audemer et Fougères. Des endroits où la misère ne s’abat pas seulement sur des familles issues de l’immigration. Ces 80 enfants ont vécu une semaine citoyenne exceptionnelle... Et si certains ont frémi en les entendant, c’était plutôt d’émotion. 

    Le vieux Général Combette (84 ans) qui les a accueillis leur a adressé un message de Paix qui les a beaucoup touchés. S’il n’y avait pas beaucoup d’enfants « colorés », c’est que ceux-ci étaient repartis dans leurs pays d’origine en cette période. Ceux qui restaient disponibles un 14 juillet étaient ceux qui ne partent pas en vacances ! Pendant cinq jours, les enfants étaient présents sur les Champs Elysées à quatre ou six heures du matin. Aucun ne s’est plaint, chacun étaient heureux de vivre à Paris cette semaine exceptionnelle.
    Venons en aux paroles de la Marseillaise : bien sûr, celles ci sont guerrières et dures. Nous les avons expliquées, nous avons évoqué l’histoire de ces hommes et ces femmes qui sont morts en chantant l’hymne national et du respect qu’il fallait en avoir. Les enfants avaient appris « Marchons » mais lors de la première répétition avec le choeur de l’armée, ceux ci disaient « Marchez » d’abord, « Marchons » ensuite. Nous avons pensé que ces professionnels savaient ce qu’ils faisaient.
    Pour le côté embrigadement d’enfants de sinistre mémoire que vous évoquez, je vais m’efforcer de ne pas vous répondre afin de ne pas être insultant !
    Que vous dire pour conclure ? Quoi que vous pensiez, ces enfants n’étaient pas des privilégiés, ils n’étaient pas des petits chanteurs à la croix de bois, ne venaient pas de Versailles ou de Neuilly... Mais maintenant, ils ont une nouvelle vision de la rigueur, des rapports avec leurs camarades et avec les adultes... Ils savent qu’il est possible d’aller très loin ensemble, que certains adultes ne racontent pas d’histoires et ils sont fiers de ce qu’ils ont fait, pour peu qu’ils ne tombent pas sur des articles comme le vôtre.
    Jean-Claude Decalonne
    Association Orchestre à l’école

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