Bravo,
M. Pierre GATTAZ d’oser enfin dire que "notre modèle social à
changé".
Vous
osez enfin lever le tabou sur ces fléaux qui affaiblissent notre
société en cette période de crise.
Et
cette crise ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin.
Gageons
que vous donnerez le meilleur de vous même et de vos affiliés pour
qu’elle perdure afin qu’en profitant de l’aide de l’apathie de notre
Président de la République et la veulerie obséquieuse de son 1er
ministre, vous rameniez la France sur des rails sociaux plus
réalistes.
Les
35 heures :
Avec la baisse de la pénibilité du travail, on peut sans problème
majeur, accéder à une semaine de travail de 70 heures, sans
augmentation
de salaire ni
rémunérer les heures supplémentaires.
L’age
de la retraite :
Étant donné l’allongement
de l’espérance de vie, n’hésitez pas à suggérer aux politique
de repousser d’au
moins
20 ans l’age légal de la retraite.
Le
SMIC :
De toute façon les Smicards s’estiment déjà mal payés et pauvres
et si on le baisse de façon significative, ils auront enfin de
bonnes raisons de se lamenter.
Les
jours fériés :
La France étant un état laïque, il ne serait bien
entendu pas
bien vu d’instaurer Yom Kippour et l’Aïd comme jours fériés.
Dans
le même ordre d’idées, les fêtes d’inspiration catholique n’ont
pas de raison d’être dans un état laïque : Pâques, Pentecôte,
l’Ascension, L’ Assomption, Noël, les jours fériés de ces fêtes
doivent impérativement être supprimés.
La
Fête du Travail, de sinistre mémoire, pourrait être transformée
en Fête du Patronnât où les gens travailleraient gratuitement au
profit du MEDEF. Qu’ils fêtent le travail qu’ils n’aiment pas ou le
Patronnât qu’il n’apprécient pas plus, ne doit pas poser de
problème.
Le
jour de l’An : A quoi bon fêter ce jour qui symbolise notre
vieillissement d’un an ce qui n’est, en soi, pas réjouissant.
Le
11 Novembre. Comme il y a peu de survivants de la Grande Guerre, à
quoi bon maintenir la célébration de l’anniversaire cet
armistice ?
Les
indemnités chômage :
Elles n’ont pas lieu d’être. Si on continue à les verser, la
France, étant donné que celui-ci augmente de façon exponentielle,
la France ne tardera pas à se retrouver en faillite. Cette
suppression, mettra en valeur l’art de la débrouille et du système
« D »,
dont les Français se targuent fièrement.
Le
travail des enfants :
Étant donné la mauvaise volonté de nombreux enfants à travailler
à l’école, et les faibles résultat qu’ils obtiennent, à
quoi bon persévérer, et pourquoi
ne pas abaisser l’age légal de la scolarité obligatoire à 12ans
et réserver les possibilités d’études à ceux qui en ont les
capacités ou qui peuvent payer.
On
pourrait grâce à cette option, rouvrir les mines et les aciéries,
à nouveau rentables, grâce notamment à des salaires adaptés en
fonction de l’age des enfants.
Ça
fera un bon nombre de fonctionnaires en moins.
Les
allocation familiales :
Étant donné que les familles nombreuses, sont surtout des familles
d’immigrés du Maghreb et d’Afrique, extrêmement prolifiques, on
pourrait les affecter aux seules familles françaises de souche.
La
sécurité sociale :
On pourrait réserver les remboursements des frais médicaux et
médicamenteux pour les seules maladies graves, dont une liste
devrait être dressée sans complaisance.
Cela
inciterait les familles à se prendre en main et à soigner leurs
petits bobos et leurs maladies bénignes à l’aide de simples qu’ils
iraient cueillir à la campagne, ce qui leur ferait une activité
saine, jadis traditionnelle, les rapprochant de la nature et les
rendant responsables de leur santé.
En
outre, des assurances médicales complémentaires
privées pourront être aménagées et facilitées.
Le
cannabis : Dans
le même état d’esprit, il serait bon d’autoriser enfin cette plante
aux vertus médicales intéressantes, et d’en faire assurer la
commercialisation par les laboratoires pharmaceutiques privés.
De
fortes taxes renforceront l’éventai fiscal du pays.
En
outre la lutte contre ce
trafic serait redirigée contre la délinquance, le terrorisme et les
agitateurs politiques d’extrême gauche.
L’apathie
voire la prostration provoquée par la prise régulière de ce
produit endormira les plus belliqueux et les révolutionnaires.
La
fraude fiscale :
La lutte contre ce problème est loin d’être rentable et elle
pourrait avantageusement être rendue inopérante par des lois bien
inspirées, promulguées à bon escient.
Si
la France devient un paradis fiscal, cela aura une influence
hautement positive sur les investissements et sur le système
bancaire français en général.
Le
RSA (Revenu de Solidarité Active) et L’AAH (Allocation
pour
Adultes
Handicapés) :
Ils pourraient être purement et simplement supprimés si on
ré-autorisait la mendicité et si on favorisait le bénévolat dans
les associations caritatives qui pourraient être privatisées afin
d’acquérir une rentabilité optimale.
Les
syndicats :
Vu le nombre de leur adhérents en chute libre, on pourrait carrément
les supprimer ce qui ferait des économies pour leurs rares membres
encore engagé dans ce processus contre productif.
La
TVA :
Elle pourrait facilement être augmentée de 2 points sans gros
dommage pour les entreprises.
Comme
vous le savez, la plus part de ces mesures sociales ont été
promulguées à la suite de la Libération de la France
de sinistre mémoire, par des terroristes dont
une grande parte était d’obédience communiste..
Elles
datent d’une époque révolue et d’une idéologie caduque..
Elles
furent nécessaires
pour favoriser la reconstruction du pays et remettre au travail les
résistants qui avaient déserté les usines pour
aller guerroyer,
elles sont maintenant obsolètes et se doivent d’être aménagées
sans délais avec, sans même perdre le temps d’une concertation.
Je
suis certain que vous trouverez aisément les arguments pour profiter
de ce gouvernement, enfin collaboratif, qu’il
prenne rapidement
ces mesures, qui rendraient nos entreprises compétitives dans cette
mondialisation à laquelle la France, mal préparée et désavantagée
par des mesures sociales d’un autre âge, n’a pas su s’adapter.
La
télévision et les médias amis
n’auront
aucun mal à expliquer la nouvelle orientation de cette stratégie
sociale afin d’éviter que la population, mal informée, ait des
velléités de révolte ou d’insurrection.
Ça
ne serait pas de l’austérité mais une occasion salutaire pour que
nous, patrons, mais aussi les banquiers et les investisseurs ne
souffrent pas de la crise et développent leur compétitivité
internationale.
Je
ne vous ai exposé ici que quelques pistes de travail.
Et
je suis certain que, en étudiant plus complètement la situation et
l’environnement social, on pourrait trouver d’autres champs
d’application, d’autres niches qui pourraient procurer des
possibilités intéressantes d’économies pour le tissus
entrepreneurial français.
Recevez
Monsieur Pierre GATAZ, l’expression obséquieuse de mes sentiments
respectueux et empressés.
Exactement, il n’en a absolument rien à battre. Déjà ben beau s’il lit seulement le titre.
Est-ce qu’il faudra une insurrection pour qu’il réagisse, parce que la VIème république de Mélenchon écrite par des artistes ( Johnny ? ) et des intellectuels ( BHL ? Attali ? ) ne sera pas mieux.