Merci pour cet article intéressant. Ce qui m’interloque le plus est que les places boursières ou les gouvernements n’ai pas tiré les leçons des krach précédents.
Ce n’est pas la première crise que l’on connaisse et probablement pas la dernière non plus à la vue des données disponibles.
Je n’ai jamais bien compris comment la bourse pouvait fonctionner, en effet j’ai du mal à comprendre le besoin d’allouer une valeur artificielle à une société (l’exemple d’Enron est tout à fait incroyable dans le sens où l’on a pu voir un exemple concret du fameux 1+1=3).
Cela étant il est absolument hallucinant de constater que la majorité des sociétés actuelles préférent carresser les actionnaires dans le sens du poil en faisant tout pour augmenter les profits de ces derniers plutôt que de veiller au bien-être et au pouvoir d’achat de leurs employés.
Je comprends les principes de l’offre et de la demande, qu’un bien soit très demandé et qu’il y ait peu d’offre pouvant entraîner une augmentation de la valeur de ce bien est compréhensible jusqu’à un certain point... je ne vois pas en revanche comment cela peut s’appliquer à des sociétés...
Le krach est-il inéluctable ? cela est une très bonne question. Les places boursières ne s’écrouleront peut-être pas, mais les inégalités entre les pauvres et les riches continueront à se creuser de plus en plus. Ne serait-il pas temps de remettre en question le modèle capitaliste actuel, utilisé à outrance partout ou presque dans le monde, pour revenir à une relation plus saine avec l’argent ? A-t-on rééllement besoin des places boursières ? Je sais que la bourse n’est pas la cause de la crise, mais elle en est bien le médium n’y aurait-il pas quelque chose à faire à ce niveau ?
Ces interrogations ne sont probablements que le résultat de mes angoisses et de mes éculubrations mais j’espères ne pas être le seul à me les poser.
Bien que posant des questions intéressantes et manipulant des statistiques à bonne escient, je trouves justement étonnant que l’on fasse encore des remarques sur la laïcité des lois françaises.
Dans un pays laïque et tolérant comme la france, il est plus facile d’être membre d’une religion qui n’affiche aucun signe extérieur d’appartenance.
Vous essayez de vous poser en défendeur de la laïcité et des excuses plus ou moins fondées que certains invoquent pour avoir le droit de contourner les lois laïques. Ce positionnement est noble mais malheureusement maladroit.....
Je ne considères pas la france comme un état laïque à 100% pour deux raisons principales :
1 - Nous célébrons des jours fériès coïncidant avec des fêtes religieuses chrétiennes, si la france était rééllement laïque ces jours ne devraient pas apparaître au rang de célébration nationale. L’alternative étant que nous ajoutions des jours de repos coïncidant avec les fêtes juives, musulmanes, bouddhistes ou autres (auquel cas nous pourrions tripler les jours fériés et ne toujours pas être un état laïque à 100%).
2 - Dans toutes les cantines de france, vous ne trouverez que des plats à base de poisson tous les vendredis. Je sais que les nutritionistes recommandent de manger du poisson au moins une fois par personne mais alors pourquoi nous le sert on le vendredi sinon pour la symbolique chrétienne du vendredi.
Merci néanmoins pour relancer un débat anti-déluvien qui ne sera probablement jamais clos.....
Il existe effectivement un problème de scolarisation des enfants dans notre société actuelle.
« Un enfant qui passe la plupart de son temps d’enfance à l’école primaire et qui en sort sans savoir lire et écrire, ou très mal, a-t-il donc perdu la totalité de son temps ? »
Vous vous arrêtez à l’école primaire, mais on peut pousser la limite jusqu’au collége voir même le lycée (avec ces filières techniques).
Je penses que le problème ne vient pas nécessairement des enseignants, il est vrai qu’ils exercent un métier ingrat très demandant et rapidement critiqué, néanmoins, peu importent les capacités de l’enseignant si le programme n’est pas adapté.
Je dirais que la cause du problème n’est pas la « surcharge » de devoirs et leçons à apprendre le soir, nous sommes tous passés par là et c’est un mal necéssaire, si l’on n’applique nos connaissances que dans les conditions bien particulières de la salle de classe, nous perdons notre capacité à développer notre pensée individuelle.
Je ne remets absolument pas en cause le bien fondé de la discussion parents-enfants, mais cela ne me semble pas suffisant.
La réforme des programmes que plusieurs gouvernements ont mis en places (ou mis à jour), n’a eu qu’un seul but : rejoindre les objectifs de la france en terme d’elitisme. Malheureusement ils ont parfois négligé l’aspect qualitatif des programmes. Résultat des courses une décôte chronique des diplômes pré-universitaires (je parle de diplômes au pluriel car je rassembles toutes les filières).
Ce qu’il faut à nos chères têtes blondes sont des moyens accrus : infrastructures, enseignants, accés à la culture. Mais aussi des programmes adaptés : où est l’interêt par exemple de savoir appliquer une fraction de 1/49ème à un nombre lorsque l’on est à l’école primaire.... certains me diront que c’est aussi simple que de faire une division par 49 mais à un certain âge, la fraction semble bien plus compliqué qu’une simple division.
Certains programmes de mathématique ou d’histoire pourraient éventuellement être allégés (l’histoire de la Mongolie du XVIIe siècle est à mes yeux moins importante que la Gaule de Vercingtorix, du moins d’un point de vue éducatif).
La méthode aussi est importante, pourquoi ne pas adopter le système scolaire britannique ou nord-européen en général à l’instar de nos voisins allemands.
Les enfants ont moins de vacances, mais ils n’ont classe que le matin, l’après-midi étant réservée à l’étude, au sport, et autres arts plastiques. Non seulement cette méthode permet d’intéresser les enfants à des activités sociales ou culturelles, mais en plus le suivi des devoirs et leçons et assuré grâce aux heures d’études obligatoires retirant une épine du pied des parents excerçant des professions reconnues pénibles ou accaparantes. Je suis d’accord ce n’est pas encore parfait mais ce serait toujours mieux que ce que l’on peut connaître à l’heure actuelle en France.
Il faut absolument que le gouvernement (l’actuel ou les prochains à venir) entreprenne une réforme globale de l’éducation, non pas brique par brique mais dans sa totalité :
Moyens (financiers, infrastructurels, etc...)
Contenus (programmes adaptés à l’âge des étudiants)
Méthodes (favorisant un meilleur suivi et un épanouissement des enfants).
Malgré un rafraîchissement de mes connaissances sur la colombie et une partie de l’amérique latine, je trouve que cet article ne s’attaque pas au problème de fond : la division de la colombie entre le grouvernement et les FARC.
Nous avons d’un côté une faction armée qui combat un gouvernement corrompu (en amélioration certes mais pas encore sorti de la mélasse) et de l’autre un grouvernement qui en 40 ans n’a jamais réussi une tentative de négociation avec « l’ennemi » afin de régler le conflit.
Beaucoup critiquent Chavez d’avoir voulu faire un pas en avant et filer un coup de mains à Uribe qui sincérement ne sait plus où il en est. Il est vrai que Chavez est énormément médiatisé ces derniers temps mais il a tout de même tapé dans une fourmillière et son message est clair : « à tous ceux qui considérent encore l’amérique latine comme une ancienne colonnie qui revient toujours au pays colon pour résoudre ses problèmes, méfiez-vous du jaguar qui dort car lorsqu’il se réveille rien ne lui résiste ».
Si il existe une personne capable de résoudre le conflit Colombien c’est bien une personnalité de la trempe de Chavez et je trouves dommage que l’on cherche à le dénigrer et à la bailloner alors que tous les conflits que nous connaissons de nos jours pourraient être réglés par une médiation simple et éfficace.