La féminité c’est exactement l’inverse de la virginité ! La virginité est un culte patriarcal qui met la femme en place d’objet. Dans l’ancien testament, on demandait aux couples d’user des délices de la chair pour se rapprocher de Dieu. La culture judéo-chrétienne a sali ce cadeau de la vie pour des raisons sociétales et mercantiles. Nous voyons ce que cela à donné...
@Armelle Bonjour Armelle. Je suis d’accord avec vous. L’éducation et l’instruction prennent une part prépondérante dans l’individuation d’un enfant. Pourtant il ne faut pas oublier l’héritage génétique, cette partie innée qui joue également un rôle important dans notre développement. L’éducation au sens large permet de contrarier notre destinée et nous donne un plus de liberté d’autodétermination.
Vous m’amusez Mélusine. C’est au moment de l’orgasme que les êtres sont le plus éloignés l’un de l’autre ! Chacun est dans son ressenti, coupé de l’extérieur. Un moment d’égoïsme partagé. Par contre, tout ce qui se passe avant est un réel moment de partage, d’échange et d’amour. Vous êtes encore dans une illusion de fusion, comme le nourrisson avec sa mère. Par contre, peindre ce moment est une belle manière de sublimer l’acte amoureux. Je vous envie, car je suis nul en peinture.
Je ne suis pas psy. J’ai lu quelques ouvrages de Lacan par curiosité. C’était un homme provoquant par son langage. Difficile à comprendre, ses notes ouvrent des perspectives à qui veut bien lui consacrer du temps. Je n’ai lu ni entendu cet énoncé au sujet des femmes. « Garce » est le féminin de gars avec une connotation péjorative mais aussi admirative. Un mot ambivalent certes ! Par contre, je puis vous certifier qu’il aimait les femmes. C’était un homme galant et prévenant. Et lorsqu’il a affirmé que « la femme n’existe pas », je puis vous assurer que c’est bien une ode à la féminité qu’il venait de constituer, dans son apport clinique. Quant à l’individu et son histoire, comme nous tous il avait ses zones d’ombres.