@Jean Pierre Dernière remarque : vous ne connaissez visiblement ni le nom, ni les lieux, ni le métier d’agriculteur. Mais pour un discours très dogmatique est-ce nécessaire ? Humour, bien sur.
@raymond 2 Techniquement, la zone est un aquifère perché temporaire de faible profondeur (80cm / 1m max) drainé par la rivière. Pratiquement, elle est humide quand il a plu (comme tout bas-fond qui se respecte) et ne retient pas les eaux (une vraie et bonne ZH fonctionnerait comme une éponge, ici ce n’est pas le cas). La biodiversité rencontrée sur cette partie de la rivière se retrouve sur tout le cours... quand il y a de l’eau dans la rivière.
Raymond2, vous avez aidé les zadistes à laisser le site comme une décharge à ciel ouvert ? Et bien, je ne vous félicite pas.
@Jean Pierre La petite retenue de Sivens avait pour objectif premier d’assurer le soutien d’étiage de la rivière (en clair éviter les longs et réguliers assecs impactant la biodiversité).
Cette condition - technique et légale - remplie, on pouvait alors envisager de pourvoir aux besoins humains et notamment (mais pas que) alimentaires (donc agriculture). Rappel étant fait, que la vallée du Tescou n’est pas la Beauce et que des petites et moyennes exploitations de polyculture élevage familialles tentent d’y survivre. Vous n’y verrez pas de maïs partout.
Autre avantage du projet, une réserve incendie pour la protection des 400 ha de forêt, qui contrairement à la désinformation zadiste, est toujours là (les quelques ha déboisés sur le site du projet n’étant que des taillis). L’actualité nous rappelle malheureusement la nécessité de ce type d’ouvrage.
@Gilbert Spagnolo dit P@py Effectivement, P@py, je crains qu’un certain nombre de nos concitoyens n’aient des réflexes de nantis, oubliant qu’avoir de l’eau au robinet suppose un flux et un stockage en amont, qu’avoir des aliments en supermarché (ou en circuit court) suppose de la terre, des conditions climatiques, de l’eau et du travail. Heureux de ne pas avoir eu eux-même à connaître, ou à rencontrer des populations, souffrant du manque d’eau, de malnutrition, de famine. Quand l’inconscience gouverne...
@MagicBuster Car une réserve ne peut pas s’implanter n’importe où : cf topographie, capacité du bassin versant mais aussi taille de l’exploitation (cf petite surface d’exploitation nécessaire en maraichage, pour une production qui nécessite pourtant le plus gros volume en eau).
Car il vaut mieux mutualiser que miter le territoire.
A en croire certains, on dirait que le territoire français est couvert exclusivement de maïs ! Visiblement un manque de sorties en campagne.