très bel article, il m’a touché dans son universalisme (dans le sens ou un non végétarien, quelqu’un qui ne s’intéresse pas à la cause animale, etc... ne s’y sentirai pas forcément exclu, ou jugé. C’est l’impression que j’ai eu). Pour répondre à certains commentaires, sur les limites productivistes du bio, etc... je vais répondre avec mon expérience personnelle. Je suis arboriste grimpeur de formation. Je connais relativement bien les différentes variétés d’arbres. Cela fait maintenant quelques années que je m’intéresse avec passion égale à la permaculture. Je me suis également rendu compte qu’il y a un pont fabuleux entre ces deux disciplines qui s’appelle l’agroforesterie. Ouvrez les oreilles, on en parle de plus en plus. Un potager familiale cultivé selon les préceptes de la permaculture est au minimum 15 fois plus productif sur une surface donné( relativement restreinte car la permaculture n’emploie pas de grosses machines). J’ai la fainéantise de développer davantage, je dirai juste ceci : la culture permacole est immensément plus productive que la monoculture industrielle, elle implique seulement ceci : une main d’oeuvre bien plus abondante et sur des surfaces plus restreintes. IL y avait 2 millions d’agriculteurs au début de la révolution verte, ils sont actuellement moins de 200000. Il en faudrait 5 millions avec cette méthode. Combien de chômeurs ? 7,8 millions ? C’est pas la main d’oeuvre qui manque ! Et ça souagerait grandement l’état ! Cultivez bio, plantez des arbres pour stocker le carbone, développez les maisons terre pailles avec puits canadiens, les énergies renouvelables,le voilà l’avenir, le toujours plus propre, plus éthique, plus autosuffisant, au lieu du toujours plus gaspillé, polluant, .. Comment peut on dire qu’un système qui met à l’amende, rend inutile plus de 10 pourcent de sa population pour faire travailler la majorité du reste dans des conditions éprouvantes est un bon système ?