L’homosexualité est présente dans la nature. Elle n’est pas « contre nature ». Elle est. Ce que l’on ne trouve par contre pas dans la nature (sauf chez nous, humains), c’est l’homophobie.
"Que ce soit dans la nature ou en captivité, un couple homosexuel formé
l’est au vu et au su de tous les congénères. Et qu’aucun d’entre eux ne
porte la moindre attention à cette paire pas comme les autres. Aucune attaque de nature homophobe n’a été répertoriée par les
scientifiques. Les couples formés restent en place une saison ou plus,
et le couple du nid voisin ne vient pas voler littéralement dans les
plumes de l’autre. Les lionnes qui se donnent mutuellement du plaisir
laissent les jeunes mâles ou le dominant de marbre. Les bonobos
masculins accouplés ne se font pas ratonner par le voisin.«
C’est donc l’homophobie qui est »contre-nature« .
Sur le mariage homosexuel : en Belgique c’est fait depuis quelques années. Tout va très bien, merci.
Sur la parenté homosexuelle : mon meilleur ami, homosexuel, a un fils d’une mère lesbienne. L’enfant va très bien, merci. C’est le »petit copain« de ma fille. Un enfant équilibré, intelligent...qui a grandi, et voilà le plus important, entouré d’amour.
Dieu, s’il existe, a donné la possibilité aux homosexuels d’avoir des enfants. (Hé oui !) Le schéma familial sort du »modèle« judéo-chrétien ? Soit. Mais ce n’est pas le seul »modèle« , l’Histoire est pleine d’autres »modèles« familiaux que la cellule »père-mère-enfant(s)".
Alors, amis français...on se décrispe...laissez les gens qui s’aiment se marier, s’ils le veulent. Franchement...qu’est-ce que ça peut vous faire ?
Donc, une femme gagne autant qu’un homme si elle adopte totalement le comportement d’un homme. Nous sommes donc bien dans une société d’hommes, construite par les hommes et pour les hommes. Vous voulez l’égalité, mesdames ? Renoncez à vos particularités de femme, ces particularités si rarement prisent en compte et si rarement salariées. Une société plus juste, plus égalitaire, devrait tenir compte de ces particularités... Imaginez que les personnes de petites tailles obtiennent enfin le droit de vote (en imaginant qu’elles ne l’avaient pas). Où est l’égalité réelle si elles n’obtiennent pas aussi le tabouret qui les permettrait d’arriver au bulletin de vote ? Ne pas tenir compte, dans les salaires qu’elles reçoivent finalement, de toutes ces particularités, dont la plus importante est l’arrêt de travail (ou le moins d’heures prestées) que beaucoup choisissent pour pouvoir s’occuper de leurs enfants (et quand je dis « choisissent », le choix n’est pas réel : dans une société d’hommes, il y a peu de crèches, peu d’infrastructures pour les aider), est une inégalité de fait. Elles les obligent à sortir, pour un temps plus ou moins long, du circuit du travail, et elles en sont finalement pénalisées. Ne devrions-nous pas plutôt les récompenser ? A défaut d’au moins les remercier ? S’occuper des enfants, et nous savons tous à quel point c’est important, reste d’abord une réalité de femme, même si certains hommes choisissent aussi de s’y consacrer et de plus en plus souvent. Elles « cumulent » donc souvent deux métiers : celui de femme qui travaille (marché de l’emploi, travail rémunéré) et de maman qui travaille (hors marché de l’emploi, travail non reconnu ni rémunéré). Dans une entreprise, on donnera tel poste plus important (donc au salaire plus important) à un homme qui ne risque pas ce souci-là, celui de devoir interrompre un jour sa carrière pour ses enfants : sa femme s’en occupera pour lui (ou à défaut de femme, il paiera avec son gros salaire quelqu’un pour s’en charger). L’inégalité de salaire est une réalité : de par ses particularités, la femme n’arrive que rarement en fin de carrière au même salaire que l’homme. Elles n’auront pourtant pas moins travaillé. Elles auront même peut-être participé bien plus que les hommes au fonctionnement de notre société humaine, mais en étant, au final, bien moins rémunérées qu’eux.
Égalité avez-vous dit ?
(Et je ne parle bien sûr pas de la situation catastrophique des femmes de par le monde...)
" J’ai vu des vieillards, pendant mon tournage, donner
leur fille de 10 ans et, avec l’argent se marier eux-mêmes avec une
fillette du même âge. Il apparaît que le même capital est échangé de
main en main, afin de placer des petites filles de maison en maison.
Parmi elles, il y a des femmes qui ont une différence d’âge de 30 à 50
ans avec leurs maris. "- Mohsen Makhmalbaf, cinéaste iranien
...et quand elles se réfugient en France, si elles ont le malheur d’être battue ici par leur famille et qu’elles portent plainte...on les renvoie dans le pays qu’elles ont fui... Cherchez l’erreur...
Amalgames, racisme primaire, populisme de poubelle ! J’habite Bruxelles, et je suis sidérée... Non, tout va bien ici (à part la gu-guerre communautaire flamands-francophones), et la rue n’est pas pleine de burkas ! Ah oui, j’oubliais, je suis blonde aux yeux bleus, une vraie gauloise ! J’ai le droit de donner mon avis, alors ? Si je le pouvais, j’enverrais l’auteur de cet article à Munich dans les années ’30 ! De quoi faire son bonheur !