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Formule4

La liberté n’est pas un simple mot. La liberté est difficile, elle est couteuse.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/06/2007
  • Modérateur depuis le 03/03/2008
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Derniers commentaires



  • Formule4 28 janvier 2008 13:04

    "Si l’enfant est laissé libre, donc pas de sanctions en cas de betises, alors il sera violent, c’est ce qui represente ce que nous sommes. Ce qui devrait sauté aux yeux, c’est bien cela"

    Je ne sais pas si cela fait longtemps que vous n’avez pas vu d’enfant, sauf à la télé de JP Pernaut évidemment. Il y a des gosses laissés libres qui "tournent" très bien, d’autres qui sont sanctionnés qui tournent très bien aussi, des gosses laissés libres qui "tournent" très mal, d’autres qui sont sanctionnés qui tournent très mal aussi, des gosses laissés libres qui "tournent" normal, d’autres qui sont sanctionnés qui tournent normal aussi.

    Cela ne "saute" donc pas au yeux. Les choses sociales et politiques sont extrêmement complexes et inter agissantes. Celui qui résume et simplifie à outrance les comportements sociaux pour conforter son pouvoir et masquer son incompétence n’est qu’un imposteur et un menteur (voyez-vous de qui je pourrais parler ?).

    Un peu de retenue et de réflexion avant de marcher à baton (de maréchal) rompu vers des pseudos solutions qui ne résistent pas aux faits ni à l’analyse. S’il existait une bonne méthode d’éducation, on l’appliquerait, celle-ci et pas une autre.



  • Formule4 28 janvier 2008 12:53

    Chère Marie Anne

    Je considère comme vous que ce rapport est salutaire à condition de n’être pas appliqué tel quel. Il est une sorte de brainstorming (tempête de cerveau) dans lequel il est sain de lancer des idées iconoclastes, qui semblent irréalisables ou même hérétiques.

    Le double souci est que l’immense égo de Jacques atteint la cote d’un autre égo, celui de Nicolas (un prénom de Tsar, ce n’est pas un hasard), et que l’ensemble de ces propositions devraient êtres appliqués intégralement, en pack luxe comme pour une bagnole, et que quoi ??? mais ce n’est pas encore appliqué ???

    Le Tsar avait promis de faire tout ce que Jacques avait dit. Il aura menti une fois de plus. Et pourtant, passer ces "élucubrations" novatrices au filtre démocratique de... heu du Sénat ou des partenaires sociaux (puisque l’Assemblée Nationale a été envahie de godillots) c’est encore trop compliqué, trop lent, trop responsabilisant des autres pour l’omni-vous-savez-qui. Piochera-t-il ? Avalisera-t-il la plupart des propositions ? Le rapport terminera-t-il sur l’étagère à côté de celui de la commision parlementaire d’Outreau ? Ou bien le mariage de l’An II viendra-t-il lui voler la vedette ?

    J’estime pour ma part que ce rapport est une pelote supplémentaire lancée à l’amusement de l’opinion infantilisée, après la vie dissolue, le salaire x2 x3 x4, les Rolex(s), les tests ADN, la fin de la pub pour la future télévision soviétique, le pouvoir d’achat (comme si ca se décrétait en conseil des ministres)... Heureusement, cette année, il y a l’Euro 2008. Encore une pelote...



  • Formule4 28 janvier 2008 12:34

    J’ai aussi une vision Dysneyland(c) de l’éducation des enfants. EN effet l’apprentissage de la frustration me semble essentiel. Cependant le refus fait au caprice est bien différent selon qu’il s’effectue dans la famille, au coeur d’un tissu théoriquement affectif sur lequel l’enfant peut s’appuyer de toute ses forces pour s’opposer, plier et évoluer, ou qu’il s’effectue en conseil de discipline ou devant le bureau d’un lieutenant de police, c’est à dire dans un environnement affectif un peu différent.

    Reste, comme vous le dites si bien, le souci de la formation des parents dans une société dirigée par un pouvoir qui rend de plus en plus infantilisant et qui lénifie à longueur de temps d’antenne. Rappelez-vous la tronche d’Henri Guaino (le Raspoutine de Sarkozy) à la télévision en prenant les grévistes des transports en commun pour de sales gosses qui ennuient les gens sérieux qui travaillent !

    Enfin, comment ne pas noter l’effroyable exemple de la téléréalité où tout devient possible (c’est de la télé) et même que c’est vrai (puisque c’est de la réalité). Pourquoi faire des efforts, se priver, se plier et accepter une quelconque frustration alors que les grands gosses lisent des tirades scénarisées sur l’écran et fréquentent les plus grands de la chanson sans le dur apprentissage des années de classes d’école.

     



  • Formule4 28 janvier 2008 12:18

    Cher Paul

    je ne juge pas naturellement l’homme que vous êtes. Je ne fais que babiller mes impressions face aux votres.

    Ce ne sont pas les règles qui font la société mais la volonté des êtres de s’associer en peuple. Or le climat ambiant semble vouloir "prouver" le contraire : il y aurait un "respect" absolu à respecter. Si la crainte s’impose, le respect se mérite et se gagne.

    On ne peut simplifier la complexité sociale et humaine à base de quelques articles d’un Règlement Intérieur copié d’établissement en établissement et dont d’ailleurs l’élève n’a d’autre choix que d’adhérer. Ce n’est pas en espérant traiter le symptôme de la violence à l’école à coup de police et de sanctions, sans en rechercher les causes et y remédier si possible, que l’on parviendra à un résultat.

    Le fait d’envoyer des avocats parler aux élèves comme à des personnes responsables est à mon avis un immense pas en avant. Pourquoi ne pas continuer avec des juges, des policiers (enfin certains), des chauffeurs de bus, des pompiers qui viendraient parler de leurs relations avec la "jeunesse" et des conditions de leur métier, sans faire de morale lénifiante.

     Et puis, tant qu’on y est, laissons la parole en classe à des "modèles" adultes tels que les grands actionnaires d’Airbus qui ont "su" vendre leurs actions au bon moment en plantant les moindres porteurs (chapeau !), les dirigeants d’une grande banque qui semblent à la merci du premier informaticient trader venu (quel métier !) ou bien le représentant de nos concitoyens qui a su doubler (tripler quadrupler ?) son salaire de président tout en envoyant son ange du démon "chasser" le gosse sans papier dans les écoles de la république (et au nom de quoi ne le ferait-il pas ?). Et ensuite, reparlons de respect.

     



  • Formule4 28 janvier 2008 11:12

    Que voilà une analyse, certes fournie, mais pour le moins puérile et qui confine au "simplisme" ambiant de la politique actuelle. Ainsi donc il "suffirait" d’appliquer le règlement, les lois, les punitions et tout le tintouin pour revenir à des écoles calmes sans violence.

    Malhereusement tous ceux qui répondent à la violence par de la brutalité ne font qu’envenimer la frustration et la violence répond à la violence. Les adeptes de la tolérance zéro, l’autre nom de l’intolérance, n’ont jamais réussi à assainir une société, ses inquiétudes et ses perversités. Il faudrait porter deux paires de lunettes de soudeur pour ne pas voir que là où la force règne l’ordre ne règne pas.

    Malheureusement, le climat est à la simplification, à la bétisation et à la crétinisation qui transforme le citoyen en sale gosse jamais à l’abir d’une sanction. De cette vision étriquée et benette de l’être humain ne sortiront que des irresponsables qui, après avoir accusé leurs parents de tous les maux, s’en prennent maintenant ouvertement aux enfants qui feront le monde de demain.

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