Analyse sans concession d’un état de déliquescence de notre politique étrangère. Je suis particulièrement la situation au Gabon, pays suffisamment calme et à population faible, avec des richesses phénoménales (pétrole, minerais, manganèse, or, uranium), fort attachement à la France, qui pourrait être le candidat idéal à un infléchissement de la politique étrangère de la France. Qui vivra verra, comme on dit là bas. Fox
Etant donné les exactions de Port Gentil présentées dans un rapport d’information de l’opposition (http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=15067), partiellement confirmé par le quotidien gouvernemental l’Union - ce qui a valu des ennuis au directeur et au journaliste ayant traité du sujet - je dirais plutôt race des Saigneurs.
Vous avez sûrement des amis bloggeurs sur la toile, faites leur passer le message, qu’ils aient un site personnel ou écrivent sur AV, Rue89 ou autre média citoyen. N’oublions pas non plus les morts de Guinée. Dans les deux cas, ils ont leur « conseillers » identifiés : Bourgi pour le Gabon, Balkany pour la Guinée. Les gabonais se battent au plan juridique pour que leur vote soit acté. La Cour Constitutionnelle va avoir du mal à se sortir de ce point, quelques soient les conseillers consultés. Certaines sources (www.lvdpg.com) parlent de déplacements réguliers ces derniers temps (par avion privé) de la Présidente de la Cour, Mr Ali Bongo et Mme la Présidente Rogombé en France. Si vous connaissez un journaliste d’investigation, ce sujet pourrait l’intéresser. Incitons le monde à avoir les yeux rivés sur la situation au Gabon et en Guinée. Il sera de toute façon difficile de cacher la vérité bien longtemps.
J’ajoute que nous réalisons des scores d’audience, environ 1000 pages en 24h pour chaque article, relativement peu de commentaires. C’est une optique différente de ce site, qui me semble beaucoup moins convivial. Nous sommes aussi parfois censurés, mais c’est plutôt pour des raisons techniques (reprises non autorisées de news d’agence ou d’articles de jounaux), et beaucoup plus rarement pour des propos déplacés, d’après ce que j’ai vu. La modération se fait après coup, nous permettant de faire passer en rafales des analyses ou articles entiers. Plus récemment, puisque la pression semble baisser au Gabon, et que le nouveau terrain de jeu est la Cour Constitutionnelle, nous analysons les dépêches d’agence. A plusieurs occasions, l’AFP et RFI ont été épinglées, pour déni d’information ? D’autres agences de presse commencent à traiter le sujet, et permettent de nous informer. De la difficulté de faire son travail de journaliste dans un pays qui apparaît plus prêt d’une dictature, éclairée ou non, que d’une démocratie exemplaire.