Selon Ernst Jünger, "l’épithète de « grand » n’est pas conférée par les historiens. Elle
exige d’être confirmée par l’esprit de la communauté, qui ne se laisse
pas circonvenir. Il faut que soit latente en lui une instance plus
minutieuse que l’Église, dans ses canonisations. Parmi les innombrables
princes qui ont jamais régné, à peine s’en trouverait-il une douzaine à
qui cette grandeur ait été reconnue. " Alexandre de Macédoine fut l’un d’entre eux, obsédé par la gloire et la renommée.
Alexandre, bercé par l’Iliade, se voit comme un nouvel Achille, et aspire à être chanté par les poètes
D’un Mont Saint-Michel à l’autre, il y a aussi celui du Monte Sant’ Angelo en Italie. Presque oublié aujourd’hui, ce sanctuaire du Gargano, l’éperon de la botte italienne, fut l’un des plus célèbres de la chrétienté. Et l’un des premiers puisque la tradition y place l’apparition de l’archange à la fin du Ve siècle. Bien avant le mont de Normandie, bien avant la dévotion à saint Jacques en Galice, Saint-Michel du mont Gargan draina des millions de pèlerins vers sa grotte sacrée. Et tous ceux qui se rendaient en Terre sainte en s’embarquant dans les ports du sud de l’Italie venaient saluer l’archange.
A propos de l’adoubement d’un chevalier, voici comment commence le récit de celui du seigneur de Caumont au Saint-Sépulcre de Jérusalem en 1419 :
« Je demeurai toute la nuit devant le Saint-Sépulcre et je me confessai. Quand vint le lendemain qui était un samedi, le huitième jour du mois de juillet 1419, j’entrai dans cette chapelle,... »
Et concernant l’impératrice Hélène, voici quelques compléments ici avec les récits (historiques ou hagiographiques) de sa découverte de la Vraie Croix :