@popov Le problème n’est pas ce qu’est ou n’est pas Mahomet. Le problème est la crédibilité du beauf lorsqu’il affirme qu’il s’en prend uniquement aux islamistes et pas à tous les musulmans. Et si vous me suivez bien, le problème est la crédibilité de l’Etat dont le beauf est la chose.
@popov Insulter, c’est rabaisser. Lorsque je prétends, pour l’exemple, que moderatus et Ouam sont arrivés à un niveau de beaufitude tel qu’ils sont devenus incapables de comprendre le moindre raisonnement, je n’insulte pas. Je constate. La beaufitude est un état psychologique que l’on pourrait simplement définir presque au sens littéral par lourdeur d’esprit, je veux dire par là que chez le beauf, il y a réification de l’esprit qui le fait choir dans le machinal. Ce qu’est, ce que dit le beauf, il l’est et le dit machinalement. Or, la machine qui produit le machinal — et dont la seule fin est ainsi de s’autoproduire elle-même — est l’Etat. Le beauf est donc un simple rouage de l’Etat.
@Eric F Ah, pas du tout, non. Je n’affirmais pas que les élites ont totalement perdu ce qu’il reste encore sous forme de trace chez le peuple. Mais bien que le respect de la parole, parole qui est reconnaissance de l’autre en tant qu’autre, a partout disparu, et qu’il est donc normal de ne plus le trouver chez nos hommes politiques. Ma remarque est plus d’ordre anthropologique que sociologique, elle vient souligner que fondamentalement, l’homme ne parle plus, mais qu’au mieux, il bavarde.
@popov Le beauf ne s’oppose pas à une idéologie totalitaire, il collabore avec un Etat qui n’a plus que le totalitarisme comme moyen pour tenter de continuer à exister. Il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour le constater. Et la fierté est un sentiment totalement inconnu du beauf.
On a envie de demander à l’auteur s’il croit vraiment qu’il soit possible qu’un peuple où chacun ne soucie plus de mettre en accord sa parole avec ses actes puisse être représenté par un homme politique paré d’une telle vertu.
Ce billet oublie que la pyramide de la vertu est retournée par rapport à celle du pouvoir. Que le politique en matière de morale est nécessairement à l’image du peuple dont il est issu.
Si ce qu’il faut bien nommer une dignité du peuple existe, elle passe par le respect de la parole qui n’est pas autre chose que le souci que l’on accorde à autrui.
S’il y a révolution à faire, elle est tout entière là.