Auteur & metteur en scène Biographie - Bibliographie - Spectacles & oeuvres multimédia - Presse Né en 1966. Son travail interdisciplinaire de poète dramatique engagé[1], confrontant sa pratique de l'écriture aux nouvelles technologies appliquées au spectacle vivant, explore les enjeux biopolitiques du monde contemporain[2]. Son écriture théâtrale entre poésie et liturgie[3] s'inscrit dans une recherche de « nouvelles textualités » et d'une écriture de plateau[4] propres au théâtre postdramatique. Boursier (théâtre) de la DMDTS (2000) et du CNL (2004), investi dans l'évolution du droit d'auteur à l'ère numérique[5], il est également essayiste dramatique[6] & politique[7]. Cofondateur avec Georges Gagneré de la Cie Incidents Mémorables (nouvelles écritures scéniques en temps réel) qui a créé plusieurs de ses textes dont Huntsville, la honte du monde (Théâtre Molière - Maison de la Poésie, Paris, 1999), H Manifeste(s), c@baret politique (CDN de Dijon-Bourgogne, 2000), Huntsville, l’Ordre du monde (Théâtre Gérard Philipe/CDN de Saint Denis, 2001), et assuré la dramaturgie d’Espaces indicibles (La Filature, Scène nationale de Mulhouse et Théâtre National de Strasbourg - festival Musica, 2007). Cette Cie a développé plusieurs logiciels de spectacles avec l'aide du Ministère de la Culture & de la Communication, du Ministère de la Recherche et du LIMSI/CNRS, et a eu laresponsabilité de 2005 à 2008 de la formation initiale et continue au numérique en temps réel dans le spectacle vivant à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. Cofondateur et directeur depuis 2002 d'EvidenZ, initialement revue de création poétique & philosophique, puis structure de production de nouvelles textualités numériques avec laquelle il a conçu la 1ère manifestation de poésie électronique [éleKtropoétiK] (Rendez-vous électroniques, Centre Pompidou et CICV, 2000), créépoetiK politiK Koncept(Théâtre Molière, Maison de la Poésie, 2005), le vidéopoème Des unis vers (DVD, éd. Incidences, coll. Le point sur le i, #11, 2007) et, avec cepSound, l'Atelier de Création RadiophoniqueBribes sans-abri(70 mn, France Culture, 2009) et l'installation sonore Sécuridrome OGM au festival D'abord les forêts à la Maison Laurentine (curateur : Pierre Bongiovanni, 2011). Il est aussiessayiste et s’est investi dans l’évolution du droit d’auteur à l’ère numérique en concevant le rapport Pour une solution équitable lors des débats DADVSI (2006), ainsi que dans la réflexion autour des enjeux des nouvelles technologies appliquées au spectacle vivant (projetPour un théâtre du 21° siècle). A ce titre, il participe fréquemment à des colloques et conférences universitaires (conférence Web 2.0 « Entre réel et virtuel : l’esthétique renouvelée à l’ère numérique ? » Université Lumière Lyon 2 Lumière, 2011 / « Rencontres autour de l’écriture de plateau », Théâtre d’Arras, 2010 /Sonde 01#08 : « Les mutations de l’écriture sous l’impulsion des technologies numériques », La Chartreuse/CNES, 2008). Il a publié en revues (Théâtre/PUBLIC, Libération, etc.) et divers ouvrages dont Huntsville, la honte du monde(élégie, éd. Bérénice, 1998) & Huntsville, l'Ordre du monde (théâtre, éd. du Laquet, 2001), ainsi que Les Sourates libertaires (poèmes politiques) & Minimes jetées au vent (aphorismes) chez Sens & Tonka éditeurs (2000 & 2002). [1] Thomas Hahn, UBU, Scènes d'Europe - European stages (n°24/25, 2002)
« (...) Franck Laroze revient sur les chemins du théâtre grec car il interroge la cité et les forces qui la régissent dans l'inconscient de la pensée collective et dans la conjonction entre pouvoir et savoir scientifique. On cherchera en vain des personnages en situation de dialogue. Il est un auteur de théâtre atypique qui n'écrit pas pour la scène parce qu'il se considère homme de théâtre, mais parce que c'est dans la mise en bouche que ses épopées trouvent toute leur résonance, que les planches permettent aux metteurs en scène d'interroger son écriture à travers les technologies nouvelles.(...) »
Thomas Hahn Les auteurs d'aujourd'hui : Franck Laroze ou le poète dramatique engagé Ubu, Scènes d'Europe, n°24/25, avril 2002
« (...) L'outillage technique et technologique est à penser comme un prolongement de l'écriture. Son utilisation n'est pas simplement à considérer comme une traduction scénographique de l'idée de mise en scène ; elle participe pleinement de ce que j'ai proposé d'appeler l'écriture de plateau, à l'oeuvre chez de nombreux artistes d'aujourd'hui, quelle que soit la forme esthétique qui en résulte. De Jean François Peyret à Jan Lauwers en passant par le Théâtre des Lucioles, Matthias Langhoff, Roméo Castelluci, Christophe Schlingensieff ou Franck Laroze, la posture de l'écriture ne passe pas d'abord par le livre, mais part en fait de la scène, qui se donne à elle-même son vocabulaire et sa grammaire scénique propre.(...) »
Bruno Tackels Entretien avec Jean Marc Lachaud Arts & nouvelles technologies sous la direction de Jean Marc Lachaud & Olivier Lussac, éd. L'Harmattan ( 2007)
ok : allons dans la gratuité absolue. Vous acceptez de travaillez gratuitement pour faire plaisir à votre quartier ? Allons, soyons sérieux :pourquoi seuls les artistes seraient victimes des fantasmes sociétaux ?
« moins de biens, plus de liens » : vous rigolez ? Vous voulez revenir à la soviétisation ? Si je déboule chez vous pour emprunter toutes vos casserolles sans vous les rendre, vous faites quoi ? Vous souriez benêtement ou vous me tapez dessus avec ? Merveilleux votre type de « lien social »...
j’essaye de vous faire comprendre que la licence globale relève du fantasme, corrélatif de l’âge adolescent... Quant à la qualité ou non des oeuvres en circulation, nul ne peut en présumer ou s’ériger en juge impartial, c’est un principe démocratique de base. Et de surcroît, tout travail mérite rétribution... Que diriez-vous si votre patron, ou un tiers, vous déclarait ne pas vous payer parce que votre boulot n’est pas à la hauteur de ce qu’il attend alors que vous estimez, vous, avoir correctement fait les choses ?...
« Effectivement, elle est non démagogique, et idéale, même idéaliste. Pouvez vous nous expliquer comment, en pratique, il serait possible de »whitelister« des oeuvres autorisées et d’en blacklister d’autres sur le p2p sans tuer le logiciel libre ? Je serai très intéressé par votre réponse la dessus. » : sur site/logiciel P2P, redirection automatique vers RNO qui valide oou non l’échange en fonction des droits accordés avec implémentation de patch sur les versions de logiciels P2P...
« Deux pétitions opposées d’artistes se sont opposées et celle qui a obtenue le plus de suffrage (sous contrôle d’huissier) est bien celle en faveur de la license globale. » : pétition (pro licience globale) aux signatures anonymes, pilotée par des organismes que je ne citerai pas & qui voient dans la licence globale une NOUVELLE source de revenus (droits voisins des interprètes déjà rémunérés aux cachets en sus des droits d’auteurs...). Pour savoir qui parle, d’où il parle & pourquoi il parle, dans cete affaire, demandez-vous toujours à quel titre cela profite ou non à son portefeuille...
Ne commettez pas l’erreur de croire qu’être contre les DRM (ce qui est parfaitement légitime, effectivement) doive obligatoirement vous inciter à être favorable à la licence globale. Nous avons tous été manipulés par cette fausse opposition binaire qui, au final, ne profitera qu’aux FAI étrangement silencieux mais qui se frottent néanmoins les mains tout en se tapant sur la panse...