Nous avons des devoirs vis à vis de ce que nous avons reçu de nos anciens, mais aussi et surtout, vis à vis de ce que nous allons transmettre, ou plutôt laisser à nos enfants.
Dans une interview accordée au Wall Street Journal, le ministre du Redressement productif ne donne pas d’exemples mais laisse entendre que le gouvernement réfléchit à l’éventualité de vendre ses participations dans certaines grandes entreprises. Cela permettrait de financer la restructuration budgétaire.
Et ce type d’opération pourrait bien se renouveler, comme le confie le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dans un entretien au Wall Street Journal le 5 avril. « Dans le cadre de la restructuration budgétaire et la modernisation des politiques publiques, nous réfléchissons en effet à un changement de nos participations », a-t-il déclaré. « Nous n’excluons pas ce genre d’action, mais nous ne voulons pas perdre notre influence sur les entreprises ».
L’Etat français possède des participations directes et indirectes dans de nombreuses grandes entreprises françaises comme Areva, France Télécom, Air France-KLM, Safran, GDF Suez, Aéroports de Paris ou encore Renault.
Si Arnaud Montebourg n’a pas laissé filtrer de noms d’entreprises susceptibles de subir un désengagement de l’Etat, un autre membre du gouvernement aurait confié au Wall Street Journal qu’une cession de parts d’EDF (dont l’Etat possède 84,5 %) pourrait être un « choix évident ».
Nos jouvencelle politique ne savez rien, et il réclame tous de bonne fois une vrai moralisation de la vie politique française.
Mr cahusac vous été un vilain Mr.
Allez un petit article qui me plait bien, sur la moralité de nos grand homme politique.
La Suisse, coffre-fort des politiques français
La Suisse, coffre-fort des politiques français
Myret Zaki
Rédactrice en chef adjointe du magazine « Bilan » à Genève
Tout se passe comme si, pour la première fois dans l’histoire, un politicien français avait eu un compte non déclaré en Suisse. Mais de qui se moque-t-on ? cessons un instant d’hyperventiler etintéressons-nous aux chiffres. Sur les quelques 830 milliards d’euros d’avoirs en Suisse, on peut estimer à peu près de 166 milliards les avoirs françaisexilés, soit un montant presque équivalentaux avoirs allemands abrités du côté helvétique de la frontière. Selon diverses études (KPMG, Helvea), ces avoirs européens sont à 90 %-98 % non déclarés à leur pays d’origine. Sur les 166 milliards estimés pour la France, quelques 60 milliards seraient gérés non pas desbanquierssuisses, mais par dessuccursales de banques française en Suisse.
Or 166 milliards d’euros, cela fait un peu plus que les 600 000 euros de Jérôme Cahuzac. Et l’argent de politiciensfrançais s’y trouve en bonne place. Souvenons-nous descomptessuissesde Jean-Marie Le Pen, dissimulés à la banque UBS, puis transférés chez Darier. C’est Pierrette Le Pen, son épouse, qui en a fait état à la presse suisse en 1997. Une enquête de Swissinfo en 2002 a même révélé le numéro de compte de M. Le Pen à l’UBS. Et on parlait alors de 8 millions d’euros, soit 13 fois plus que les avoirs de Jérôme Cahuzac. Pourtant lesautorités françaises n’ont pas, à ce jour, ouvert d’enquête à la suite de ces soupçons fondés, et n’ont pas demandé de renseignements à la Suisse.
C’est le regard sur la fraude fiscale internationale qui a radicalement changé suite à la récession postcrise de 2008 qui a conduit au surendettement des Etats. Rappelons que, depuis 2009,lesnouvelles conventions de double imposition négociées par la Suisse la forcent désormais à lever le secret bancaire pour des cas de soustraction fiscale, ce qui n était pas admis en droit suisse, la soustraction fiscale n’étant pas jusque-là assimilable à une infraction préalable au blanchiment, seul motif alors valable pour lever le secret.
Sur la place de Genève, les avoirs liés à despoliticiensfrançais ne sont pourtant qu’un demi- secret, et des émissaires continuent d’aller et venir. On sait en outre qu’un banquier privé genevois a longtemps géré depuis ses bureaux de Vevey (pour plus de discrétion) les avoirs du mari de l’actionnaire principal de l’Oréal, André Bettencourt, homme politique français décédé en 2007. Est-il nécessaire de préciser que, depuis l’après-guerre, les banques privées de la place de Genèveont servi de refuge des plus commodes aux politiciensfrançais pour dissimuler les revenus annexes à leur fonction ? C’est même une des activités principales du private banking traditionnel, y compris, répétons-le, celui pratiqué par lessuccursales de banques françaises, bien que celles-ci se défendent énergiquement de gérer des avoirs français depuis la Suisse.
Si Jérôme Cahuzac pouvait parler, il dirait donc qu’il n’est pas le seul. Peut-être ajouterait-il que ses collègues ayant d’emblée choisi d’autres places financières (Singapour ou Nassau) pour dissimuler leurs avoirs ont été plus malins que lui. Lesdemandes d’information françaises à Guernesey ou auxIles Vierges britanniques ne recevraient pas, selon toute probabilité, le même accueil qu’en Suisse.Surtout si, comme l’argent de la plupart des potentats, celui-ci est organisé sous forme de structures complexes (trusts et sociétés offshore sous jacentes), quisontlesvéritables schémas de l’évasion fiscale moderne. Ces schémas, avec la hausse continue de la charge fiscale dans lespays de l’OCDE, et en particulier en France et en Allemagne, ont de beaux jours devant eux etconstituent le véhicule de choix des plus grandes fortunes françaises. Et ces structures domiciliées bien loin de la Suisse, le gouvernement français n’est pas prêt d’en soupçonner l’existence.
Y en à plus d’un qui doigt avoir le nez qui s’allonge en ce moment, a droite à gauche et a l’extrême droite.
pour l’instant j’ai rien de vilain pour Eva joli ni pour Mr Melanchon, a croire que ces deux la sont fait dans du bon bois, ça ce pourrais bien...
Rédactrice en chef adjointe du magazine « Bilan » à Genève
Tout se passe comme si, pour la première fois dans l’histoire, un politicien français avait eu un compte non déclaré en Suisse. Mais de qui se moque-t-on ? cessons un instant d’hyperventiler etintéressons-nous aux chiffres. Sur les quelques 830 milliards d’euros d’avoirs en Suisse, on peut estimer à peu près de 166 milliards les avoirs françaisexilés, soit un montant presque équivalentaux avoirs allemands abrités du côté helvétique de la frontière. Selon diverses études (KPMG, Helvea), ces avoirs européens sont à 90 %-98 % non déclarés à leur pays d’origine. Sur les 166 milliards estimés pour la France, quelques 60 milliards seraient gérés non pas desbanquierssuisses, mais par dessuccursales de banques française en Suisse.
Or 166 milliards d’euros, cela fait un peu plus que les 600 000 euros de Jérôme Cahuzac. Et l’argent de politiciensfrançais s’y trouve en bonne place. Souvenons-nous descomptessuissesde Jean-Marie Le Pen, dissimulés à la banque UBS, puis transférés chez Darier. C’est Pierrette Le Pen, son épouse, qui en a fait état à la presse suisse en 1997. Une enquête de Swissinfo en 2002 a même révélé le numéro de compte de M. Le Pen à l’UBS. Et on parlait alors de 8 millions d’euros, soit 13 fois plus que les avoirs de Jérôme Cahuzac. Pourtant les autoritésfrançaises n’ont pas, à ce jour, ouvert d’enquête à la suite de ces soupçons fondés, et n’ont pas demandé de renseignements à la Suisse.
C’est le regard sur la fraude fiscale internationale qui a radicalement changé suite à la récession postcrise de 2008 qui a conduit au surendettement des Etats. Rappelons que, depuis 2009, lesnouvelles conventions de double imposition négociées par la Suisse la forcent désormais à lever le secret bancaire pour des cas de soustraction fiscale, ce qui n était pas admis en droit suisse, la soustraction fiscale n’étant pas jusque-là assimilable à une infraction préalable au blanchiment, seul motif alors valable pour lever le secret.
Sur la place de Genève, les avoirs liés à despoliticiensfrançais ne sont pourtant qu’un demi- secret, et des émissaires continuent d’aller et venir. On sait en outre qu’un banquier privé genevois a longtemps géré depuis ses bureaux de Vevey (pour plus de discrétion) les avoirs du mari de l’actionnaire principal de l’Oréal, André Bettencourt, homme politique français décédé en 2007. Est-il nécessaire de préciser que, depuis l’après-guerre, les banques privées de la place de Genève ontservi de refuge des plus commodes aux politiciensfrançais pour dissimuler les revenus annexes à leur fonction ? C’est même une des activités principales du private banking traditionnel, y compris, répétons-le, celui pratiqué par lessuccursales de banques françaises, bien que celles-ci se défendent énergiquement de gérer des avoirs français depuis la Suisse.
Si Jérôme Cahuzac pouvait parler, il dirait donc qu’il n’est pas le seul. Peut-être ajouterait-il que ses collègues ayant d’emblée choisi d’autres places financières (Singapour ou Nassau) pour dissimuler leurs avoirs ont été plus malins que lui. Lesdemandes d’information françaises à Guernesey ou auxIles Vierges britanniques ne recevraient pas, selon toute probabilité, le même accueil qu’en Suisse.Surtout si, comme l’argent de la plupart des potentats, celui-ci est organisé sous forme de structures complexes (trusts et sociétés offshore sous jacentes), quisontlesvéritables schémas de l’évasion fiscale moderne. Ces schémas, avec la hausse continue de la charge fiscale dans lespays de l’OCDE, et en particulier en France et en Allemagne, ont de beaux jours devant eux etconstituent le véhicule de choix des plus grandes fortunes françaises. Et ces structures domiciliées bien loin de la Suisse, le gouvernement français n’est pas prêt d’en soupçonner l’existence.