Il ne s’agit pas que d’un problème de moyen, mais la France n’investit plus assez dans l’éducation comme le montre l’étude faite par le ministère. De plus, pour conduire une réforme, indispensable, il est nécessaire d’investir, ne serait-ce que pour créer l’adhésion des parties prenantes.
Aujourd’hui la réforme consiste à réduire les heures de cours pour pouvoir réduire les effectifs
L’idéalisme est à mon avis une bonne chose. Mais, comme le dit Guy Corneau, il est important de ne pas faire cet idéal un but à
atteindre. Le principal est la mobilisation de l’énergie produite par
l’idéal et non l’atteinte de cet idéal « cette mise en action
produit une sensation de bonheur bien indépendamment de la réalisation
ou non des idéaux projetés. ». (http://zebres.eu/blog/l%E2%80%99homme-et-la-societe-jeux-de-miroirs-23/2009/11/07/)
Cette vision de l’idéalisme permet de
rester vivant dans l’action, surtout quand les résultats tardent à
venir.
Oui Huxley avait déjà décrit le monde actuelle : il décrivait l’état totalitaire parfait comme un état où la classe dirigeante « auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude.
La leur faire aimer – telle est la tâche assignée dans les états
totalitaires d’aujourd’hui aux ministères de la propagande, aux
rédacteurs en chef de journaux, et aux maîtres d’école. » Nous y sommes.
Merci pour votre témoignage. Il m’est aussi difficile d’adhérer au modèle libéral dans le quel nous vivons, à un mode de gouvernement qui fait de la peur, l’égoïsme et de la haine les outils de son pouvoir. Cela me met même en colère et c’est ce qui m’a poussait à créer mon premier blog pour la campagne de 2007.
Nous sommes toutefois en démocratie, et c’est donc en homme libre que nous avons choisi Sarkozy. Nous ne sommes plus sous l’ancien régime, Nous sommes plus à l’époque de l’esclavage. Mais c’est peut-être pire, A. Huxley décrit l’état totalitaire parfait comme un état où la classe dirigeante « auraient
la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de
contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. La leur
faire aimer – telle est la tâche assignée dans les états totalitaires
d’aujourd’hui aux ministères de la propagande, aux rédacteurs en chef
de journaux, et aux maîtres d’école. ». La propagande, le conditionnement sont au cœur d’un tel système. Dans les médias, la propagande
est présente dans une apparence de libre expression pour le bien commun. A l’école, nous assistons à une tentative de mise sous coupe avec comme dernier exemple le nouveau programme de sciences économiques et sociales de 2nd.
Dans un tel contexte, nous avons certes un devoir de résistance, mais l’enjeu principal est d’ouvrir les yeux, d’accompagner les autres afin qu’ils ouvrent les yeux afin qu’il voient les chaînes qui les entravent, c’est le sens de mes propos.
@ Peretz : merci pour ce lien et je partage votre point de vue sur le fait qu’il faille aller au-delà de l’incantation, qu’il faille agir.
Ma conviction est que trop souvent nous voulons changer les autres, la société alors que c’est nous, individuellement qui devons changer, et alors, alors seulement, la société pourra, peut-être changer (http://zebres.eu/blog/moutons-blancs-noirs-changeons/2010/01/28/).
Nous avons un devoir de résistance, d’écoute bienveillante qui permet de comprendre l’autre, de communication non violente. L’opposition frontale, le donneur de leçons sont condamnés à échouer comme le montre les années passées. Il faut une nouvelle forme de prosélitisme.