J’observe sur le web, ici
et là commencer à poindre les propos élogieux pour la position sincère,
constante, avertie et centrale de notre compagnon Béarnais. J’étais de ses
ardents soutiens en 2007, mais cependant déjà à cette époque je trouvais son
propos trop peu novateur. convenu, teinté d’une honnêteté provinciale, certes
séduisante face aux harangues des deux bords mais non porteur d’un vrai projet
d’avenir. Il s’en est alors
fallu de peu mais aujourd’hui cela ne suffira pas. Je veux maintenant
entendre sur fonds de Pyrénées l’annonce de la nouvelle société, l’exposé d’un
autre référentiel de valeurs, la déclaration de guerre à l’électro-finance,
l’énoncé de l’économie écologique, le tracé des lignes directrices pour mobiliser et enthousiasmer notre jeunesse.
« Il faut changer le logiciel ... », entendait-on en 2007 pour la forme, aujourd’hui c’est un pré-requis que de remettre en cause le fond en changeant le « système d’exploitation ».
A cette condition, les Français seront prêts à partager les efforts pour un nouveau mode de développement. L’actuel discours de la rigueur pour retrouver la croissance est totalement obsolète. Quelle croissance ? Celle qui nous a conduit au bord du gouffre des inégalités et des ravages écologiques ? Non-merci.