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Frédéric Alexandroff

Frédéric Alexandroff

Juriste de formation, écrivain non reconnu (et sans doute non reconnaissable), je suis, pour reprendre les superbes mots que Henri Verneuil met dans la bouche de Jean Gabin dans son film Le Président,« un mélange d’anarchiste et de conservateur... dans des proportions qui restent à déterminer. » Passionné de politique, et accessoirement de littérature fantastique, histoire d’oublier la grisaille et la médiocrité de notre misérable époque, je pense aussi qu’avant l’argent, Dieu ou le sexe, ce sont les mots qui gouvernent le monde. Aussi bien tenterais-je toujours de trouver les mots justes.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/04/2007
  • Modérateur depuis le 26/10/2007
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Derniers commentaires



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandre 4 avril 2007 18:59

    Le Chat

    Merci pour ce bienvenu en forme de clin d’œil. En tous cas, cela fait plaisir de voir un congénère, d’autant que je ne m’attendais pas à ce que mon modeste article suscite autant de réactions... dont un certain nombre me classe parmi les anti-Bayrou primaires, aux rangs desquels je n’appartiens pas. Me serais-je exprimé en langage félin ?

    Miaulements amicaux,

    Frédéric Alexandre

    P.S. : pour les croquettes, faudra voir. Je suis une pauvre bête à l’estomac délicat.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandre 4 avril 2007 18:57

    Dieu du ciel... il semblerait qu’on dresse déjà les bûchers pour l’autodafé. Mes mots auraient-ils dépassé ma pensée ? J’avoue que je ne m’attendais pas à ce que mon tout premier article suscite autant de réactions... j’en ai le vertige, et si peu de temps à consacrer à des réponses individuelles. En outre il apparaît que certaines critiques -plus ou moins constructives- reviennent en boucle. J’espère donc que vous ne m’en voudrez pas de faire une réponse un peu générale à tout ce que je viens de lire.

    Premier point, nombre de réactions me classent, au choix, parmi les sarkozystes hystériques ou les royalistes apeurés, en tous cas me prennent clairement pour un « opposant » acharné à François Bayrou. Or je ne suis rien de tout cela : ai-je écrit qu’il n’avait pas de programme ? Non. Ai-je écrit qu’il était un mercenaire de Nicolas Sarkozy, chargé de ramener des voix de gauche au candidat de la droite pour le second tour ? Non. Ai-je écrit que son projet d’Union nationale était délirant, dangereux au point de mettre la démocratie en péril ? Non. Non. No. Nein. Niet. Au contraire : le président de l’UDF est à mes yeux l’un des rares hommes politiques, toutes tendances confondues, à avoir tiré les leçons du 21 avril 2002, et en tous cas quelqu‘un d’éminemment respectable. Il me semblait pourtant l’avoir écrit quelque part. Ferai-je erreur ? Dans le même ordre d’idées, il apparaît que le titre de mon article a lui aussi soulevé quelques commentaires, notamment le terme de « girouette ». Il me semble même avoir entendu quelques grincements de dents depuis mon repaire montagneux. J’attire l’attention du lecteur sur le fait que mon titre se termine par un point d’interrogation. C’est donc que je pose (que je me pose, à moi aussi) la question. Et je ne crois pas avoir été péremptoire ou partial, comme j’ai eu l’occasion de le lire. L’explication tient peut-être dans un commentaire d’Audi : Bayrou ne fait pas peur, mais il déçoit. Et c’est vrai, il m’a déçu. Sans doute mon amertume est-elle remontée à la surface. Mais de là à dire que l’article aurait pu être écrit par Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal, c’est me prêter un don de propagandiste que je ne possède pas. D’autant que je ne les ai pas épargnés non plus, pas plus la démagogie du premier que le rigorisme parfois insupportable de la seconde.

    Deuxième élément, on a fait grand cas de l’utilisation que j’ai faite des sondages, ou plutôt de certains sondages, à l’exclusion de certains autres, plus particulièrement lorsque j’effectue une sorte de transvasement des voix de F. Bayrou et S. Royal vers le candidat de l’UMP, suite aux réactions suscitées par sa proposition de créer un Ministère de l’immigration et de l’identité nationale (idée que je me rappelle très clairement avoir qualifiée de « saugrenue »... c’est donc que je suis contre. Je le précise, juste au cas où cela aurait échappé à ceux qui me prennent pour l’apprenti Torquemada de l’Église sarkozyste). Alors oui, je l’admets, mon calcul est sûrement un peu tiré par les cheveux, tous les instituts de sondage n’ayant pas enregistré cette baisse. Mais il ne s’agissait que d’un appoint à mon analyse de fond, qui s’appuie sur ce que je lis, sur ce que j’entends, ici ou là, comme chacun et chacune d’entre vous. Je n’ai jamais prétendu que les sondages traduisaient une vérité absolue : tout au plus une tendance, qu’il fallait considérer avec des pincettes. Ça aussi, je crois l’avoir écrit quelque part.

    Distrait(e)s, peut-être ?

    Troisièmement et enfin, si j’ai comparé François Bayrou et Jean-Pierre Chevènement, je ne souhaite en aucun cas au premier de connaître le même destin que le second lors de la dernière élection présidentielle. Un tel dénouement me contrarierait au plus haut point, et je crois que l‘orientation actuelle de sa campagne (car nul ne me convaincra qu‘il n‘a pas clairement changé de stratégie : ses déclarations récentes comme quoi il serait « plus à gauche » que les socialistes sur certains points témoignent du virage qu‘il a pris) ne peut que l’entraîner sur un terrain des plus glissants. Je ne dis pas qu’il a déjà perdu l’élection : François Bayrou ferait sûrement un bon Président de la République. Qui aime bien châtie bien, et mon article ne portait ni sur Ségolène Royal, ni sur Nicolas Sarkozy.

    Mais ne vous inquiétez pas, je ne tarderai pas à taper sur ces deux-là. Juste le temps de faire un aller-retour en ville en tracteur pour m’acheter un drapeau tricolore, et je m’y attelle.

    Frédéric Alexandre

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