C’est limite trop de prose pour un fumier pareil mais je suppose que ça vous a défoulé
Voila ce qu’était Mugabe : un gros lâche avec un pouvoir qu’il savait usurpé. Il ne s’agit pas de dénier la tragédie personnelle le concernant mais je la laisse à Frédéric Miterrand qui la déclamerait dans le style Images de France qu’on lui a connu (« Au soir de sa vie Robert Mugabe regardait depuis son exil les soubresauts de l’histoire gnagnagnagnagnagna »)
Psychanalatiquement niveau 1 ce sont des types qui s’accrochent au pouvoir qu’ils ont parce qu’ils angoissent sur l’inconnu de le perdre, sans doute qu’ils ne savent pas faire grand chose de leurs dix doigts, sans doute aussi que leurs crimes seraient bien plus vite connus. S’accrocher pour gagner du temps.
Ce type savait pertinemment être passé à côté d’un destin glorieux en raison de ses propres faiblesses mais il avait appris à ne pas laisser transparaitre sa très grande honte, et avait peut-être même pu se convaincre que tout était de la faute de l’Histoire d’avant sa naissance. Si ce n’est à s’exonérer à quoi servirait donc la philo pour les crapules de haut-rang ?
J’aime bien Jacques Marin. Il apparait dans le film Le Président. Sinon aucun rapport mais l’expression Français moyen est de Daninos dans son roman Monsieur Blot qui a été porté à l’écran avec Michel Serrault.
@arthes c’est bien vrai. Les timides. Je m’y reconnais. Spleen passif que je m’explique aujourd’hui par la conscience qu’on nous mettait déja trop de choses graves et sérieuses en tête à l’époque où j’évoluais dans le préau de mon école. Alors que je lisais et regardais avec envie des vieilles histoires et des vieux films d’avant comme les nouvelles de Marcel Aymé et la guerre des boutons.
Souchon c’est la France d’avant les gangsters, les pubeux, les arrivistes. Il avait chanté l’amour en fuite dans le film du même nom de François Truffaut.