L’analyse n’est pas tout à fait juste si l’on prend en compte le taux de participation, donnée sur laquelle il y a justement polémique. En refaisant le même calcul, mais en prenant un taux de participation inférieur à 75% au deuxième tour, toute chose étant égale par ailleurs, ADO n’aurait pas la majorité absolue.
Avec un taux de participation proche de 70%, tel qu’annoncé le soir de l’élection et validé après avoir reçus et comptabilisés tous les PV le lendemain, il aura fallu un report des voix sur l’ensemble du pays d’au moins 75% en faveur d’Alassane et un taux de nuls inférieur à 4% pour l’ensemble de l’élection (il était de 4,66% au premier tour), pour être proche de l’égalité.
Autant dire que la victoire est loin d’être incontestable et qu’une clarification de la situation est nécessaire.