Je vis dans un village en déserrance où le travail est rare et mal payé.
Pour ne pas péter les plombs dans ma solitude et payer ma note d’EDF, j’ai lancé une friperie en autoentreprise... Avec une zone de chalandise de 1200 habitants, je ne pouvais espérer un gros chiffre d’affaires. Payer des charges quand j’ai gagné de l’argent, çà me convient parfaitement surtout pour des gains de 150 à 300 euros par mois dans ce trou perdu de la France.
Eh bien, ma lutte misérable pour travailler s’est vue au bout d’un an concurrencée par des associations subventionnées (qui se donnent sans doute l’idée d’être « entrepreneur ») sans prendre le moindre risque sur leur argent personnel.
C’est vraiment affligeant cette mentalité. Quand comprendront-ils qu’on ne peut partager que ce que l’on gagne ?
Je ne concurrence aucun artisan... par contre, la concurrence associative est féroce et déloyale d’autant que les subventions des associations, quelqu’un les paye quelque part.