Non, ce ne sont pas des superstitions moyenâgeuses. Le Moyen-Âge désigne une période de l’histoire européenne où ces pratiques n’avaient aucunement cours. Le mépris pour le Moyen-Âge relève de l’ignorance volontaire, après les travaux de Jacques Le Goff. Une ignorance bien moins excusables que celle des gens du Moyen-Âge, qui certes croyaient aux sorcières (mais pas plus que leurs prédécesseurs), mais faisaient avec l’information qu’ils avaient. Je suis fatiqué de voir accoler l’adjectif »moyenâgeux" à toutes les pratiques condamnables de notre époque, comme les lapidations, alors qu’elles étaient inconnues au Moyen-Âge. Elle se pratiquait alors uniquement en terre d’islam, et ce depuis Mahomet, mais pas du tout en Occident.
Ce qui me mène à souligner l’idée fausse que véhicule le mauvais emploi de cet adjectif : Celle selon laquelle l’abattage halal appartiendrait au passé, et serait ici une anomalie chronologique.
Absurde ! Le sens de l’histoire n’existe pas, il est ce qu’on en fait. Comment tant d’athées peuvent-ils croire au sens de l’Histoire alors qu’ils nient toute providence ?
L’abattage halal appartient à notre présent, pas à notre passé. Ça, c’est un fait.
Effrayante hargne de la gauche contre ceux qui s’opposent au halal... Répétons encore nos raisons : - Un abattage halal ne peut être fait que par un musulman. - Ce n’est que le début, le principe général concerne toute la filière, de l’abattoir au cuisinier. - Le halal ne se limite pas à la viande, tout est sujet à des considérations haram/halal
Si nous ne réagissons pas, nous verrons donc bien des professions exiger une qualification islamique et, pour partie, l’adhésion à l’islam. C’est exactement ce qu’on obvserve dans les pays musulmans.
Bien entendu il est indispensable de distinguer auprès des consommateurs la viande issue d’abattage halal, ou de quoi que ce soit de halal, pour des raisons - de liberté de conscience - de financement des mosquées (volontaire et non imposé) - de sensibilité aux souffrances animales
Pour finir j’aimerais ouvrir une parenthèse et appeler à la tolérance, car je crains que le sang ne finisse par couler. Cet article haineux m’en fournit une belle occasion. Je pourrais me répandre en invectives contre l’auteur, et plus généralement les gauchistes athées, bouffeur de curés, mais islamophiles et pleins de compréhension pour les islamistes (je désigne par là non les seuls terroristes, mais tous les partisans de la charia).
Mais j’ai assez de recul pour comprendre qu’on peut regarder l’humanité sous plusieurs axes : 1 - La liberté (le libéralisme) 2 - L’égalité réelle (celle des gauchistes, à ne pas confondre avec l’égalité de droit qui relève du libéralisme) 3 - Le conservatisme (droite traditionnelle)
Je m’inscris dans le 1er.
Le 3e est très respectable, chez les Arabes comme chez les Français.
Chacun est attaché à ses usages et voudrait les transmettre à ses
descendants.
L’auteur est fanatiquement absorbé par l’égalitarisme, il ne peut rien voir en dehors. L’égalitarisme est humain mais immature, il domine chez les adolescents et cède le pas avec la sagesse de l’âge. Inadapté au monde réel, il mène systématiquement au contraire de l’objectif. En matière de chômage comme de fraternité humaine.