Vous dites : « celui qui participe à un crime, à quelque degré que ce soit, peut être qualifié de complice. » mais vous chez client de banque n’y participez vous pas en premier lieu par le choix de votre banque ? Par ailleurs votre citation de Gustave Parking est fort à propos , oui « le bruit des bottes est toujours précédé du silence des pantoufles »... c’est autrement dit ce que je voulais exprimer dans ma réponse
Je pense que si vous approfondissiez la question vous vous rendriez compte de la complexité du problème qu’il est absolument impossible de retranscrire dans le format des principales sources d’information. En fait les gouvernements n’aident pas les banques...ils s’en servent. Qui achète et revend les déficits publics selon vous ? Qui oblige les politiques à générer ces déficits ? Pourquoi les politiques ne prennent ils pas de vrais mesures drastiques donc impopulaires pour désendetter le pays et donc gagner leur indépendance fianncière ?
Un des problèmes réside dans le fait que beaucoup de français préfèrent attendre des miracles plutôt que d’accepter de contribuer réellement au redressement de leur pays . Se battre pour eux oui mais pour le collectif jamais. L’égoisme est en mode majeur, comment dès lors se plaindre que les français aient une classe politique médiocre , n’ont-ils pas tout simplement celle qu’ils méritent ?
Pas de parano, juste un constat que le discours médiatique bien pensant est servilement resservi sans aucun discernement par la plupart du public, notamment la plupart de ceux qui sont venus réagir sous mon article. Pujadas et Chazal sont les profs d’économie les plus écoutés de France...
Robin Personne ne vous demande de pleurer, mais reconnaissez avec un minimum d’honnêteté que vous mélangez tout dans votre réaction. Cet amalgame que je dénonce vous en faites preuve, votre réaction est presque un cas d« école. Passons...ce que je me demande face à votre réaction et à de nombreuses autres ici c’est : - Que faites-vous, vous-même en tant que client d’une banque pour aider à changer les choses ? - Quand vous dev(r)ez choisir un taux de crédit pour votre logement, prendrez vous en compte la dimension éthique en ne choisissant pas un »meilleur« taux qui aura été bonnifié par de la spéculation ? A ce moment là le »meilleur taux« n’est-il pas le plus mauvais ? - Ne vilipenderez-vous pas des tarifs trop élevés (qui le sont parce qu’ils ne »profitent" pas des effets de leviers sur produits dérivés ? - Prenez vous en compte l’utilité locale de votre achat ? - N’êtes vous pas vous aussi à la recherche du moins cher, en prenant comme prétexte- bonne- conscience la faiblesse de votre pouvoir d’achat et sans jamais remettre en cause la vacuité de votre vouloir d’achat ?
Vous tous donc, en tant que clients, vous seuls en fait, vous pouvez changer les choses, mais que faites vous pratiquement ?