Avec le retraits des dernières navettes, les USA se retrouve officiellement sans moyens de lancer des vols habités, et ce jusqu’à l’entrée en service des projets privés, pas avant 2 ou 3 ans au mieux.
Il faut remonter à la fin des années 70 et début des années 80, juste avant l’arrivée des mêmes navettes, pour trouver un cas de figure similaire.
Mais c’est oublier les moyens militaires d’accès à l’espace : l’avion orbital top secret AURORA est en service dans l’Air Force depuis pas de temps, ce qui explique pourquoi les américains ne sont pas si gênés que cela par le retrait des vieilles navettes.
Bien sûr que tout cela est le produit de l’idéologie libérale, et de son alibi « mondialiste » mais je n’ai pas développé la-dessus pour rester près du sujet.
Je sais bien qu’il y a aussi des babyboomers précarisés, mais j’en ai seulement marre de ces donneurs de leçon professionnels (souvent fonctionnaires ou ex-fonctionnaires) qui n’y connaissent rien à la précarité et qui sont sur-représentés dans les forums d’opinions.
C’était juste mon coup de gueule...
Et je préfère effectivement m’attarder près de l’adolescence, car comme disait Rimbaud : « On a toujours raison de se révolter ».
Je ne comprend pas du tout l’intérêt de cet article purement polémique, avec un petit côté moralisateur en plus.
Je dénie à l’auteur le droit de nous faire la morale :
Rappelons qu’il (ou elle), fait partie de cette génération de BabyBoomer qui aura tout eu et qui n’a, sauf exception, rien connu de la précarité économique qui s’est abattue sur les générations suivantes. Ces babyboomers ont eu accès à tous les bons postes et aux emplois stables, bien rémunérés, avec très souvent des niveaux de formation et de compétences bien inférieurs à ce qu’on nous demande aujourd’hui pour des postes équivalents, mal payés et en CDD.
J’ai 45 ans, et j’ai connu 38 employeurs différents, dans tous les secteurs d’activité, en passant par l’industrie, la grande distribution, la communication, les banques, l’informatique, l’édition et la publicité avant de me mettre à mon compte et de pouvoir en vivre, tant bien que mal, (et plutôt mal d’ailleurs) après 15 ans d’activité comme Freelance...
Je paye moi même ma couverture sociale 900 euros par trimestre, mais je n’ai pas droit aux arrêts maladie, je n’ai pas droit au chômage et je ne toucherait jamais de retraite ; mais je paye autant d’impôt, sinon plus, que l’auteur de cet article qui devrait dire merci aux jeunes générations de travailler pour que dalle afin de lui payer sa retraite peinarde de babyboomer.
Quel est le propre d’une idéologie ? Prétendre expliquer toute chose et ne rien admettre en dehors d’elle même : si la réalité contredit la théorie, c’est donc que la réalité a tort !
Quand j’entends les tenants de l’idéologie néo-libérale dire que face à la faillite actuelle du système, il faut encore plus de libéralisme, c’est l’illustration parfaite d’un raisonnement tautologique, incapable d’envisager un autre point de vue, typiquement idéologique donc.