merci pour cet article qui évolue aux frontières de la science et de la philosophie, des confins trop souvent inexplorés. en me plaçant du côté de la philosophie il me semble qu’elle en dit beaucoup plus sur la conscience que ce que l’article évoque, et peut-être bien qu’à certains égards la théorie de la conscience qui est proposée dans cet article n’est qu’une redécouverte par la science de ce que la philosophie a déjà dit sur un autre versant. si la philosophie de la conscience commence à Descartes, elle ne fait qu’y commencer. et elle a une histoire. de Descartes on passe de manière quasi généalogique (au sens de Nietzsche) à la philosophie de la conscience de Kant, et alors on aboutit à celle de Fichte. et ce que Fichte nous dit c’est que la conscience ne peut être pensée de manière solitaire : il n’y a de conscience de soi que par l’intersubjectivité. ce que nous dit également Hegel d’une autre manière : il n’y a de conscience que dans le temps et dans l’histoire : la conscience est toujours déjà relation et implication dans le monde. il me semble intéressant de rapprocher cela de ce que la physique quantique peut nous dire du monde. telles que je vois les choses, la philosophie montre que quand on veut penser la conscience on part d’une vibration intérieure pour aboutir à la relation inextricable à la vibration du monde. à mon humble avis (non spécialisé ni très fouillé), je pense que l’histoire de la philosophie est riche pour la science, car peut-être qu’en un sens elle présente à la science le sens caché ou l’impensé qui la sous-tend.